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    • Le 23 juin 2015

    Un réseau tient si on est capable de donner

    Nom: Eric Dodin Fonction actuelle: DG Fraikin Diplome Audencia: GE 88  Nationalité: Française Résidence:     "Un réseau tient si on est capable de donner et donc de dire quelque chose. Et c'est parce qu'on donnera qu'à un moment ou un autre, on pourra frapper à la porte... et la porte s'ouvrira !" Découvrez le témoignage d'Eric Dodin - Lauréat du Prix du Dirigeant des Audencia Alumni Awards 2015.

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    • Le 30 avril 2015

    Building up a supply chain department including team set-up, workflow design and daily operations

    Name: Jacob Zhao (Chinese Name: Jian Zhao) Job: China Logistics Manager and Department Head, Burberry, China Degree earned at Audencia : Master in International Purchasing and Supply Chain Management 04 Nationality: Chinese Residence: Shanghai - China    “Audencia taught me that confidence means staying curious about new things while believing you can master them with the right mentality and way of working or studying.” Professional path Over the past 10+ years, Jacob has held positions with major global companies in China. He credits his confidence and success, in part, to his time at Audencia. Following Jacob’s graduation in 2004, L’Oréal China offered him the position of Asia Market Support Logistics Manager in a new supply chain team where he was tasked with reorganizing the demand planning workflow in all of Asia. In 2008, once things were running smoothly for L’Oréal China, Jacob moved to Hasbro – the world’s second-largest entertainment and Toy Company – to help establish their first office in China.   “As Logistics Operations Manager and China Department Head, I built everything from scratch in the supply chain department, including team set-up, workflow design and daily operations.” In 2013, with Hasbro firmly established in China, Jacob accepted a new challenge at Burberry. As China Logistics Manager and Department Head, Jacob focuses on supply chain management and is gaining new hands-on experience in all areas. “Perfecting the conversion of what I learned at Audencia to real life is my ultimate target. I will always try to extend my knowledge and experience within the industry to become a true expert.” Passions “Travel and football! Life is like football. You should always have a very clear target. Never give up.” Most memorable experience in France “How could I forget one of the most memorable times in my life: my youth, friends and professors – and even that football field in front of my dormitory?” Jacob’s time in Nantes also gave him lifelong hobbies. “I still play three hours of football every week and travel to a new country every year – good habits that I got from my time in France.” Advice to international students looking to work in France “Good French is always a must. If you believe in yourself and stick to your dream, you can do it.” Jacob knows of some Chinese students who returned from France to China to work for French companies. After several years, they had opportunities to return to France as expat staff. Staying in touch with Audencia Alumni Jacob is still in touch with some Audencia professors and his fellow Chinese classmates. “And with the UEFA Euro 2016 in France, I’ll probably have the chance to visit again. I hope to, as I had a really memorable, fantastic time at Audencia.”

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    • Le 3 avril 2015

    Avoir des qualités techniques et relationnelles pour envisager l’audit sous l’angle d’un partenariat

    Nom: Francois Blin Fonction actuelle: Associé, Deloitte Espagne Diplôme Audencia: GE 87 Nationalité: Française Résidence: Madrid - Espagne    Mon conseil "Il faut faire preuve de qualités techniques identifiables et de grandes qualités relationnelles avant d’envisager l’audit sous l’angle d’un partenariat." Mes missions  Mon expertise se situe en audit d’entreprises espagnoles, filiales de groupes étrangers, notamment français. Je travaille plus particulièrement dans les secteurs des services et de l’industrie. En tant qu’associé, je suis responsable du développement de la clientèle et je supervise également les équipes d’auditeurs. Au quotidien, mes journées se déroulent donc sur plusieurs plans. Pour la partie révision, je retrouve mes équipes sur le terrain en entreprise et j’effectue des réunions de synthèse avec nos clients. Pour tout ce qui concerne le développement, je procède à l’étude des entreprises, j’entre en contact avec elles afin de leur proposer des services en rapport avec leurs besoins. Mes compétences J’ai effectué l’ensemble de mon parcours en audit et en expertise-comptable, en France puis en Espagne. Je souhaitais en effet travailler dans les métiers de la finance et du conseil, tout en conservant la multiplicité des problématiques et des activités abordées. D’assistant à devenir associé, chaque changement de poste a demandé une modification substantielle de mes pratiques, tout en tenant compte de l’évolution de la réglementation. Cela nécessite une grande capacité d’adaptation, d’autant que ce métier ne cesse d’évoluer notamment sous l’influence de la régulation et de la supervision des pouvoirs publics (compatibilité des missions, indépendance des auditeurs, qualité et rémunération des travaux, etc.).   Zoom Audencia Careers "Vous développerez rapidement de nouvelles compétences, notamment dans le management d’équipe et la dimension commerciale."

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    • Le 27 février 2015

    Entretenir le lien avec le réseau à la fois côté diplômés et étudiants

    Nom: Wenceslas Moussa Fonction actuelle: Operational Risk Officer Diplôme Audencia: GE 12 Nationalité: Française Résidence: Luxembourg    "Le Réseau, c'est une connexion qu'on entretient à la fois côté diplômés et étudiants. Pour les étudiants, il ne faut pas hésiter à poser des questions, à approcher des diplômés... pour les diplômés, c'est davantage de proposer, donner des conseils et orienter." Portrait de Wenceslas Moussa

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    • Le 18 février 2015

    Pour bien débuter en audit, passer le DSCG, 1ère étape du diplôme d’expert comptable

    Nom: Maxime Bodin Fonction actuelle: Audit manager, PWC Diplôme Audencia: GE 07 Nationalité: Française Résidence: France  Mon conseil « Pour bien débuter en audit, je conseillerais de passer le DSCG, première étape du diplôme d’expert comptable. » Mes Missions La signature des associés de PwC France, qui sont des commissaires aux comptes, certifie que les états financiers de la société auditée sont le reflet de son activité économique. Dans ce travail d’équipe, mon rôle de manager est de comprendre le fonctionnement d’une entreprise par le biais d’entretiens avec ses interlocuteurs clés (directeurs financier et juridique, comptable, responsables opérationnels), d’identifier ses principaux risques, puis de mettre en oeuvre une approche d’audit. Mon métier allie compétences techniques, gestion de la relation client, management d’équipe et gestion de projet afin de garantir la sincérité des comptes établis par mon portefeuille de clients (entreprises multinationales, cotées ou familiales). Réunion de synthèse avec un directeur financier ou un directeur général, point d’avancement avec l’équipe, discussion avec un associé… Chaque journée de travail est très différente. Mes compétences Autonomie, organisation, anticipation, pédagogie, capacité à animer une équipe : ces qualités me permettent d’être responsable de missions impliquant un management important, d’interagir avec nos bureaux étrangers et des clients aux fonctions très diverses. Au-delà de l’obligation règlementaire, notre métier répond à un besoin de confiance et d’éthique quasi philosophique, et participe ainsi au bon fonctionnement des marchés. La relation avec nos clients est primordiale afin d’optimiser la valeur ajoutée apportée par nos audits. C’est un métier qui demande un investissement temps significatif, mais qui donne accès à un passionnant portefeuille de clients.    Zoom Audencia Careers Développez votre relationnel client ! C’est un facteur essentiel et différenciant pour fidéliser vos comptes.  

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    • Le 13 février 2015

    P-DG de la première marque de luxe chinoise

    Nom: Raphael Le Masne De Chermont  Fonction actuelle:   Diplôme Audencia: GE 87 Nationalité : Française Résidence :     Un amoureux de la vitesse. Et du risque calculé. Raphaël Le Masne de Chermont, à l’instar du pilote d’essai, est un homme qui aura toujours poussé les curseurs de son existence jusqu’à la butée pour voler haut et voler loin. Les “bang” supersoniques de sa trajectoire résonnent de plus en plus nombreux au-dessus de la baie de Hong Kong. Il n’y aura jamais eu d’atermoiement ni de doute. Ce n’est pas le genre de la maison. Mais des rencontres et une certitude ; le soleil se lève à l’est. La géographie intérieure de Raphaël Le Masne de Chermont est une projection de Mercator qui favorise les itinéraires en courses obliques. Nantes, Paris, Londres, Bruxelles, Hong Kong… Et puis le monde entier. “Je savais quand même la fin de mes études que j’allais quitter la France. C’était une certitude.” Ennui ? Curiosité et soif d’aventure, plutôt. Mais attention, cette curiosité embrasse large, elle est celle d’un touche à tout qui trouve de l’intérêt derrière chaque pierre. “Durant mon stage, j’ai fait des cartons chez Waterman, j’ai rencontré pendant cette période des gens qui faisaient ça depuis des années et qui le feraient encore des années après mon départ. Cette prise de conscience m’a imposé un constat : tu es privilégié, profites-en, mais ne te coupe jamais du terrain, reste au contact des réalités.” Il n’y dérogera pas. La fièvre du voyage est à un stade avancé, mais se cache encore derrière un dernier test. “J’ai commencé par un cabinet d’audit, mais j’ai vu très vite que ce n’était pas pour moi.” Raphaël Le Masne de Chermont est tout entier là. Pas d’idées préconçues, pas d’avis définitif avant d’avoir expérimenté. En revanche, il apprend vite et voit rapidement si les choses lui conviennent. Ou pas. Malgré une proposition du cabinet, il démissionne au bout de trois mois. Cette fois, c’est parti. Il embarque à bord de la compagnie Richemont, groupe suisse spécialisé dans l’horlogerie de luxe, qui l’envoie à Londres. Après Londres, Bruxelles. Le groupe Richemont, toujours, et des enseignes plus connues que la maison mère : Cartier et Piaget. “Le patron du groupe Cartier – puis du groupe Richemont – est un homme exceptionnel. Il a été prépondérant dans ma vie. Alain Perrin avait une manière d’être avec les gens qui était extraordinaire ; intuitif, extrêmement exigeant, il savait déplacer les foules. Je crois qu’à 25 ans, s’il avait demandé à ses cadres de se jeter d’un pont, eh bien, nous l’aurions fait.” Les rencontres. Le sel de la vie. Et un accélérateur de carrière fantastique. Raphaël Le Masne de Chermont ne l’oubliera jamais. Il est aujourd’hui l’une des têtes de pont les plus actives du réseau Audencia Nantes en Asie. Mais revenons au début des années 90. Le jeune homme progresse, vite, monte dans la hiérarchie du groupe et se voit offrir un poste de CEO dans une grande marque horlogère du groupe. Il décline poliment et propose sa candidature pour aller s’occuper de la marque Shanghai Tang, dont Richemont est actionnaire à 30 %. Nous sommes en 1994, Raphaël Le Masne de Chermont prend un aller simple pour Hong Kong. Le soleil se lève à l’est, il ne l’a pas oublié. “J’ai rapidement pris la présidence de Shanghai Tang. L’entreprise chinoise avait du mal à décoller ; nous nous sommes attelés à la tâche.” Son équipe redresse la barre en un an, la marque devient profitable – ce qu’elle ne cessera jamais d’être depuis – et le désormais Executive chairman and CEO subit l’accélération de l’Histoire en direct. Hong Kong est la ville la plus rapide – et la plus chère – du monde. Ici, nous sommes dans le domaine des possibles. Je vois plein de jeunes Français qui arrivent. Ils ont des idées, des compétences et montent des business. C’est quelque chose de très naturel.” La marque Shanghai Tang se développe, multiplie les ouvertures de magasins – malgré le casse-tête que représente l’augmentation permanente des loyers – et devient rapidement la première marque de luxe chinoise. Désormais appuyée sur un réseau de 35 boutiques que le CEO visite très régulièrement – “ne te coupe jamais du terrain” –, la marque s’internationalise et se déploie maintenant au niveau mondial. Le pilote, lui, continue de voler haut et de voir loin.

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    • Le 6 février 2015

    Se préparer à la solitude du décideur

    Nom: Eric Dodin Fonction actuelle:  Directeur général Europcar France. Diplôme Audencia: GE 88 Nationalité : Française    Au plus haut des hautes solitudes. Au-delà du clin d’oeil à l’excellent livre de Don Winslow, la réalité d’un grand dirigeant est aussi celle-là. La solitude. Organiser, dynamiser, animer, produire du sens et de la vision, oui, bien sûr... Mais aussi décider. Et décider seul. Éric Dodin est un homme d’éthique qui ne prend pas à la légère cette responsabilité ultime. Tout est question d’analyse, de conscience et de distance. Ce cocktail “pour diriger”, rehaussé d’une bonne pincée de vision stratégique et de charisme, est une alchimie subtile à atteindre. Bien dosés, ces ingrédients permettent à un dirigeant d’exercer convenablement son rôle ; à un directeur général de conduire le développement de l’entreprise dans le respect de l’intérêt général. Éric Dodin est un alchimiste. Non qu’il puisse changer le plomb en or, mais le désormais directeur général d’Europcar France semble avoir conduit toute sa carrière en ayant à l’esprit cette triple approche. Analyse. Conscience. Distance. “Quand je suis sorti d’Audencia, le problème n’était pas tant de trouver un emploi que de bien choisir entre plusieurs possibilités. En ce qui me concerne, j’avais des opportunités dans l’assurance, le sport, le pétrole… Mon coeur penchait vers le sport. La raison m’a emmené chez Exxon Mobil.” L’analyse se révélera payante. Compagnie prestigieuse, par définition très internationale, la plus petite des Sept Soeurs offrira très vite à Éric Dodin une première approche de la décision. “J’ai rencontré des patrons très charismatiques qui m’ont fait confiance et donné des responsabilités. Ce premier job a été très valorisant.” La confiance acquise chez Exxon Mobil lui donne des ailes pour enchaîner les postes et faire croître sa courbe d’expériences. En variant les plaisirs ! Il opte un moment pour le monde de la PME – Spies Hecker puis Standox – avec des fonctions de directeur France et directeur export puis prend en charge la direction de l’activité Business Travel chez Protravel. Et devient, début 2004, directeur de la business unit “Voyages d’affaires” chez Carlson Wagonlit Travel France. En 2007, il est nommé directeur des opérations Carglass France. Sa mission : concevoir une stratégie opérationnelle de croissance pour le groupe et mettre sur les rails une politique de développement durable volontaire. “La RSE n’est pas un sujet ‘à côté’, on ne fait pas quelque chose en plus, on fait tout différemment. À mon sens, la responsabilité sociétale ne peut pas être considérée comme une obligation mais comme une opportunité. Elle améliore les modèles, permet de mobiliser ses collaborateurs sur des questions qui ne sont pas uniquement centrées sur la performance économique et génère par ailleurs un effet de souffle positif qui va au-delà de l’entreprise.” Science sans conscience… Éric Dodin s’implique fortement, crée la direction du développement responsable, et affirme avec force ses principes éthiques. Analyse. Conscience. Distance : “Lorsque j’ai été nommé directeur général d’Europcar France, début 2013, je ne m’étais pas préparé à la solitude du décideur. On m’avait prévenu, mais entre savoir et expérimenter, il y a un monde. Et ce ‘monde’ ne relève pas du challenge intellectuel – il y a des équipes qui vous aident, qui vous fournissent de la matière et qui vous sécurisent –, non, ce ‘monde’, c’est la solitude. C’est un parcours initiatique difficile. Il faut savoir être en distance par rapport aux sujets et aux événements.” Mais attention, ce travail de distanciation doit être compensé. Impossible en effet de concevoir cette prise de hauteur comme le seul axe permettant de trancher ou de diriger. “Je m’assure de pouvoir garder une fibre terrain vivace. Ce n’est pas toujours simple, mais si vous perdez cela, la fonction vous isole et vous coupe des réalités et ça, il faut absolument l’éviter.” La bonne distance. La conscience. Et l’analyse. Éric Dodin est bel et bien un alchimiste.

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    • Le 30 janvier 2015

    Ne rien prévoir et tout envisager

    Nom: Damien Verdier Fonction actuelle: Group Executive Vice President and Chief Marketing Officer Sodexo. Diplôme Audencia: GE 79 Nationalité: Française Residence:     Ne rien prévoir et tout envisager. En 1979, Damien Verdier entre dans une entreprise de services en expansion dont la vision, la stratégie et les valeurs annoncent le possible essor planétaire. 10 000 personnes à son arrivée ; 420 000 aujourd’hui. Stagiaire en 1979, membre du comité exécutif et Responsable Mondial du Marketing et de la Stratégie en 2013. La carrière de Damien Verdier interroge. Et passionne.  Comment fait-on pour détecter, à 20 ans, la bonne entreprise ? Celle qui donnera l’élan nécessaire à une mise sur orbite réussie ou qui autorisera, en interne, la conduite d’une carrière ascensionnelle passionnante ? Cette question, tous les étudiants se la posent et se la reposent. Et la réponse est… qu’il n’y a pas de réponse. Il y a juste une multitude d’indices, des intuitions et des données éparses qu’il convient d’agréger dans une réflexion pragmatique qui embrasse large. Prenons l’exemple de Damien Verdier. Étudiant à Audencia Nantes, il se rapproche de Sodexo pour le compte d’une association dont il est membre. Objectif de ce premier contact ? Placer des étudiants étrangers en quête de stages. L’entreprise Sodexo décline l’offre mais se déclare en revanche prête à l’accueillir, lui. “À l’époque, j’ignorais tout du coeur de métier de Sodexo mais je savais qu’il travaillait dans le domaine des services – alors en pleine expansion – et que le stage qu’il me proposait serait très ouvert.“ Secteur en croissance, orientation généraliste, les antennes de Damien Verdier se mettent à crisser. Il accepte. “J’ai circulé entre la Bretagne et les Pays de la Loire. La culture de cette entreprise m’a séduit. Ce que je voyais par ailleurs, c’étaient les énormes capacités de croissance de cette entreprise, qui grossissait sous mes yeux et qui souhaitait s’internationaliser et devenir mondiale.“ Prise de recul, analyse macro-économique in situ, création d’un embryon de réseau. Sa religion est faite : Sodexo est prometteur. Il l’intègre dès sa sortie d’Audencia. Chef de secteur à Tours, apprentissage global : management, relation clients, ressources humaines, tenue des budgets. Il a 22 ans. À 28, il prend la direction régionale des Pays de la Loire. L’heure est à la consolidation des acquis. À l’acquisition de nouvelles compétences. Dont la réflexion stratégique. Qui l’entraîne à la direction générale de Sodexo France Entreprises & Administrations. 10000 salariés sous sa houlette, un staff de directeurs – pour les ressources humaines, le financier, le marketing… – qu’il faut animer au quotidien tout en veillant à maintenir déployée une vision de moyen terme à cinq ans. “J’ai été nommé directeur général France cinq ans plus tard. Cet ensemble pesait 1 milliard et demi d’euros de chiffre d’affaires et employait 25 000 personnes.“ Réformes de structure pour repartir en croissance et des décisions nécessairement difficiles à prendre. “J’ai appris à ce moment-là ce que signifiait avoir du courage.“ Le compteur affiche 24 ans dans l’entreprise. Les portes de l’international s’ouvrent. “Mes supérieurs me proposent alors quelque chose de totalement différent.“ Damien Verdier endosse le rôle de directeur Stratégie pour l’Europe. De 25 000 salariés à trois collaborateurs en l’espace d’un instant. La prise de recul est vertigineuse. “Ce poste a été une chance incroyable. L’idée était d’aider les patrons des différents pays – Scandinavie, pays de l’Est – à bâtir leur stratégie sur la base de mon expérience. Ce travail de transmission a été passionnant, parce qu’en plus des rencontres, il me permettait de voir des réalités différentes, des pays en croissance, des petits et des grands, des économies matures…“ 2005, il entre au comité exécutif. Il animera désormais, au niveau planétaire, quatre grands réseaux : le marketing, la structure achat, le développement durable et la fidélisation client. Les nouvelles compétences s’empilent. La vision mondiale est désormais son quotidien, les responsabilités énormes, le plaisir intact. 

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    • Le 23 janvier 2015

    Elaborer un enseignement dynamique mis au service des hommes et de la recherche

    Nom: Pascale Quester Fonction actuelle: Deputy Vice-Chancellor & Vice-President, University of Adelaide Diplôme Audencia: GE 85 Nationalité: Française Résidence : Australie  Enchaîner les adjectifs, additionner les postes, compter les kilomètres, lister les faits d’armes ? Un exercice vain. D’abord, parce que, malgré nos efforts, cela ne permettrait pas de rendre compte, exhaustivement, de la richesse et de la densité d’une trajectoire hors du commun. Ensuite, parce ce que nous passerions quand même à côté de l’essentiel : la volonté de Pascale Quester de participer à l’élaboration d’un enseignement dynamique mis au service des hommes et de la recherche. J’ai financé mes études en travaillant toutes les nuits dans un foyer, ce qui a pu créer, parfois, un léger décalage avec ce que vivaient mes camarades de promo.” Après avoir tenté – mineure – d’aller étudier la physique et les mathématiques dans une école londonienne – refusé : “vous n’avez pas 18 ans” –, Pascale Quester met le cap sur la faculté des sciences de Nantes où le manque de passerelles entre les disciplines l’oriente vers Audencia Nantes. “J’ai fait une prépa avec l’ambition d’entrer à Audencia et de décrocher dans la foulée un ticket pour Columbus.” Nantes pour la pluridisciplinarité. L’université de l’Ohio pour le marketing comportemental. La discipline qui puise autant aux mathématiques qu’à la psychologie l’intéresse au plus haut point. Elle y entre. Refuse de faire un MBA au profit d’un master en marketing, se voit proposer, après Audencia, une bourse pour suivre un doctorat à Columbus. Nouveau refus. Motivé cette fois par... des conditions climatiques. “La vie est trop courte pour faire trois hivers supplémentaires ici.” Pas rancunier, Peter Dixon, l’un de ses superviseurs de master, lui décroche un contrat de professeur en... Nouvelle-Zélande. Problème, les services secrets français viennent de faire sauter le Rainbow Warrior dans le port d’Auckland ; autant dire que les autorités locales ne se pressent pas pour lui délivrer son titre de séjour. Pendant cinq mois, elle tanne le consulat jusqu’à obtenir, finalement, un visa temporaire de six mois. Ses vols sont réservés : un aller-retour Nantes/Londres – question de coût, l’aller-retour était moins cher ! – et un aller simple Londres/Auckland. Pascale Quester embarque. Pour la plus longue journée de son existence. “J’étais à Londres. J’ai attendu mon vol pour la Nouvelle-Zélande toute la journée avec, dans la poche, mon retour pour Nantes. D’un côté, le monde connu, ma famille. De l’autre, l’inconnu, l’aventure. Ça a été très dur et ça restera sans doute l’une des expériences les plus marquantes de ma vie.” Le remboursement du vol retour servira finalement à acheter une voiture... en arrivant à Palmerston North, Nouvelle-Zélande. Pascale Quester est professeur de marketing en MBA à l’université de Massey, travaille à mi-temps comme chef de produit, et obtient un poste de professeur en MBA Executive à l’université de Wellington. Après tout, les semaines font sept jours, non ? Elle se lance dans une expérimentation sur le couponing. “J’ai eu l’opportunité de recruter deux compagnies – Kraft et Unilever – pour conduire ce programme et de pouvoir mobiliser un magazine. L’idée était de comprendre si le fait de distribuer des coupons de différentes valeurs avait un impact sur les ventes. Les distributeurs penchaient pour le ‘oui’, les fabricants pour le ‘non’.” Lancée à l’échelle du pays tout entier, l’expérimentation clôt la querelle au profit des fabricants. Et offre à Pascale Quester une célébrité planétaire. Les résultats préliminaires sont exposés lors d’une conférence en Tasmanie. Des représentants de l’université d’Adélaïde sont dans la salle. Ils lui proposent un job. Elle n’a pas fini sa thèse. “Qu’à cela ne tienne, vous viendrez après.” Elle accepte. Elle débarque en Australie par 40° le 10 janvier 1991. Elle a trente ans. Trouve qu’il fait chaud. Prend une maison sur la plage et un poste de maître de conférences. Une manière de concevoir l’enseignement totalement innovante et une curiosité intacte donnent à Pascale Quester l’élan pour franchir toutes les étapes académiques en dix ans – il en faut normalement trente –, créer des enseignements et se positionner pour entrer dans le Saint des Saints. Elle lance un programme de transformation de l’université, casse les codes de coopération entre l’université et les syndicats étudiants et accède à la viceprésidence de l’université d’Adélaïde en juin 2011. Pascale Quester vit toujours dans sa maison sur la plage. Et reste animée par cette volonté farouche de faire bouger les lignes. Les siennes, comme celles de ses contemporains.

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    • Le 21 novembre 2014

    Une double compétence ingénieur-manager pour devenir entrepreneur

    Non: Sébastien Bouillet Fonction actuelle : President Fondateur Gamoniac Diplôme Audencia: GE 2010 Nationalité: Française Résidence:   "La double formation Audencia, c'est appréhender un service, un produit dans une entreprise pour savoir le vendre en mettant en avant à la fois les aspects techniques et l'aspect utilisation... faire rêver les gens !" Sébastien Bouillet en video ici

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    • Le 20 novembre 2014

    Etre créatif, oui, mais également savoir vendre cette créativité

    Nom: Julien Tourme Fonction actuelle: Monsieur Lucien Diplôme Audencia: Bachelor EAC 2008 - Bac+5 Sciences Com filière communication 2010 Nationalité: Française Résidence: Paris  Interview Julien TOURME – Diplômé EAC 2008 20 novembre 2014   Tout type d’entreprise a besoin de communiquer pour se développer : c’est la conviction de Julien TOURME, diplômé EAC 2008 et créateur de la société Monsieur Lucien ! Depuis ton diplôme en 2008, tu construits ton parcours autour de la communication. Quels sont selon toi les bons ingrédients pour travailler dans ce domaine ? Lorsque l’on travaille sur un projet de communication, il est difficile selon moi de laisser la commercialisation de ce projet à quelqu’un d’autre, ce serait trop frustrant ! C’est ce à quoi je me suis toujours attaché depuis mes études à l’EAC : la double compétence vente/communication. J’avais en tête, avant d’intégrer l’école, d’intégrer les métiers de la communication mais j’ai souhaité réaliser une partie de mes stages dans la vente afin de gérer l’appréhension d’être face au client, de savoir construire un argumentaire de vente, d’aller plus loin dans la relation client. Pour résumer, c’est cela le meilleur ingrédient pour travailler dans la communication : être créatif, oui, mais également savoir vendre cette créativité ! A quel moment as-tu décidé de te lancer dans la création d’entreprise ? Avant de me lancer dans cette aventure, j’ai souhaité partir durant un an en Australie, où j’ai occupé un poste de traducteur à Melbourne. Début 2012, de retour à Paris,  j’ai occupé plusieurs postes, en tant que chargé de communication et chef de projet cross media, étapes absolument essentielles pour se former. Ma fibre d’entrepreneur et mon envie de travailler avec des clients à taille plus humaine, avec de plus faibles budgets, des problématiques en communication essentielles, tout en conservant une notion forte du service clients, m’a poussé à me lancer dans  la création de Monsieur Lucien.   Monsieur Lucien : « Le conseiller en communication web pour commerces, artisans, professions libérales, TPE et PME. » Peux-tu nous en dire davantage ? J’ai toujours eu en tête que les commerçants, artisans, professions libérales, TPE et PME étaient légitimes dans leur besoin de communiquer sur internet, face aux grandes structures. On les entend pourtant trop souvent dire : « La communication web, ce n’est pas pour moi ». Ou encore : « Je n’ai pas le budget pour ». Ou enfin : « Je fais ce que je peux avec mes propres moyens ». Par ailleurs, j’ai la conviction que la transition numérique doit concerner ces types de structures aussi bien que les grandes entreprises. Le fait est que peu d’agences proposent des prestations accessibles, avec une réelle proposition de stratégie de communication, une formation et un suivi des réseaux sociaux, etc... L’idée de Monsieur Lucien est donc de proposer cela, en y ajoutant un véritable « Service Après-Vente » : livrer une stratégie de communication, un site web, etc… tout en éduquant, formant et suivant le commerce, la tpe, l’artisan, l’indépendant, la PME… Enfin, je dois dire que je me retrouve dans cette cible des petites entreprises, pour son aspect humain fort : j’aime bien l’idée de « vulgariser » la communication auprès de professionnels que je qualifierais « de proximité ».   Selon toi, en quoi les réseaux sociaux peuvent-ils révolutionner la communication pour ces entreprises ? Les réseaux sociaux sont totalement adaptés à ces entreprises dites « de proximité » puisqu’ils incarnent véritablement l’instantanéité et la proximité : ils rapprochent nettement et rapidement l’émetteur et le récepteur. D’autre part, c’est un nouveau de moyen de créer une communauté, de développer son image, de la contrôler et de récupérer un maximum d’informations sur leur cible, la qualité de leurs services, leurs produits…. Enfin, les réseaux sociaux aident au référencement. Chaque entreprise, peu importe sa taille, a un intérêt d’y être présent pour être plus visible et toucher de nouveaux clients.   Aujourd’hui, de quels fondamentaux acquis à l’EAC te sers-tu dans ton quotidien ? Je me souviendrai toujours d’un mail que j’avais adressé à l’EAC durant mon stage dans l’agence I love Events et dans lequel j’écrivais ceci : « Je suis surpris de voir à quel point le monde du travail correspond totalement à ce que l’on nous a enseigné durant nos 3 années d’études à l’EAC ». C’est donc tout d’abord cela que je retiens : la cohérence entre les cours et le terrain ! Deuxièmement, un élément concernant l’épanouissement professionnel m’a marqué lors de la conférence de Gaspard ATEDZOUE : le moteur professionnel n’est pas toujours uniquement l’argent, il peut être ailleurs et est très personnel. Enfin, ma mission en tant que président du Bureau des Elèves a été riche : première réelle expérience de management, de gestion d’équipe, de prise de décision, valorisable sur un CV encore aujourd’hui ! Que peut-on te souhaiter pour 2015 ? Je cherche à m’associer pour allier mes compétences de développement commercial et de création web à celles d’une personne compétente en référencement et/ou en réseaux sociaux avec ce même attrait pour le développement commercial et l’envie d’entreprendre. Ce serait un très beau challenge et me permettrait de partager les décisions et les bonnes pratiques ! L’avenir nous dira si tout cela est possible, ce que je me souhaite vivement ! 

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    • Le 28 octobre 2014

    J’ai fait le choix d’aller vers un Master par goût pour l’apprentissage et les études

    Nom: Clara Lheriau Fonction actuelle:  Diplôme Audencia: Bachelor EAC 14 Nationalité: Française Résidence:   Interview Clara LHERIAU – Diplômée EAC 2014 - 28 octobre 2014   Fraîchement diplômée, Clara évoque notamment son appropriation des valeurs de l’EAC, à travers des moments-phares de sa scolarité. Tu es entrée à l’EAC en 2011. Pourquoi l’EAC a été ton choix n°1 ? En classe de 1ère, j’avais réalisé un stage en agence de communication. Une première immersion dans le monde de l’entreprise qui m’a donné l’envie de découvrir tous les pans de cet univers. Une école de commerce était donc le meilleur moyen de satisfaire ce souhait. Pourquoi l’EAC ? C’est une école reconnue par les entreprises, on y pratique de nombreux stages, les expériences à international peuvent être nombreuses et j’avais également entendu parler du suivi de chacun des étudiants sur leur projet professionnel, leur stage, leur poursuite d’études, etc…  Dès ton arrivée, tu t’es beaucoup impliquée dans le Comité d’Intégration des Admissibles. Pour quelles raisons et quels bénéfices en retires-tu ? Le fait de représenter l’EAC auprès des lycéens et de leurs parents me plaisait : cela me permettait de contribuer, à mon échelle, à l’avancée et à la progression de l’EAC. Par ailleurs, faire partie d’une équipe est selon moi très riche en termes d’adaptation aux autres, de collaboration, de complémentarité des personnalités. Ce que j’en retire est tout d’abord un développement de savoir-faire transférables dans le monde professionnel : accueillir, prospecter, organiser, notamment. Ensuite, le fait d’aider les lycéens à se positionner sur leur projet d’études m’a permis de prendre du recul sur moi-même, de me poser les bonnes questions quant à mon propre parcours et à mes propres stratégies d’orientation (stages, poursuite d’études, etc…). En discutant avec les autres, on répond parfois à nos propres questions et on se crée un réseau. Enfin, cette expérience est de mon point de vue valorisable lors d’un entretien de recrutement : elle est signe d’implication, d’engagement, d’organisation, qualités non négligeables lorsque l’on veut « faire mouche ».   Tu as fait le choix de la poursuite d’études, et comptes donc parmi les diplômés à avoir intégré Audencia Ecole de Management en septembre. Comment as-tu opéré ce choix ? J’ai fait le choix d’aller vers un Master par goût pour l’apprentissage et les études et par volonté d’aller plus loin dans le management et dans des entreprises de plus grande taille. Pourquoi Audencia Ecole de Management ? Tout comme l’EAC, c’est une école reconnue et très bien classée. Par ailleurs, le cursus propose l’alternance en 2ème année et un semestre d’études à l’étranger. Enfin, j’y retrouve les valeurs responsables du Groupe Audencia, notamment la problématique RSE, qui est un sujet important pour moi aujourd’hui.   En quoi cette formation complète-t-elle celle de l’EAC ? D’un point de vue technique tout d’abord. Après 3 ans passés à l’EAC, ma spécialisation Marketing Stratégique et Opérationnel (ndlr : aujourd’hui spécialisation Marketing Stratégique et Communication, Option Marketing), comprenant de nombreux projets sur lesquels nous missionnaient les entreprises et un stage de 6 mois dans le marketing, je me sens techniquement opérationnelle. Ce sur quoi je souhaite progresser est le domaine financier et le management. Ensuite d’un point de vue encadrement. En sortant du lycée, j’avais besoin d’un accompagnement précis sur mon projet. L’EAC correspond tout à fait à cela : j’y ai senti un accompagnement de proximité. A Audencia Ecole de Management, le suivi est toujours important mais je me sens plus aguerrie grâce au suivi de l’EAC et donc désormais plus autonome dans mes choix et mes prises de décision.   On parle beaucoup de réseau, notamment de réseaux des diplômés. Qu’attends-tu de celui de l’EAC, Atlanciens ? J’en ai beaucoup entendu parler tout au long de mon cursus, notamment via les forums organisés par l’école et via les réseaux sociaux. J’attends de ce type de réseau de la convivialité, de l’échange tout en étant axé sur le business et le recrutement. Pour terminer, je sais que tu t’es parfaitement appropriée les valeurs de l’EAC. Peux-tu nous en parler ? Les 5 valeurs de l’EAC ont en effet marqué des moments phares de ma vie d’étudiante. J’ai pu les mettre en pratique en « allant jusqu’au bout de mes rêves », lors de mon stage en Italie ; en étant « citoyen du monde », lors de mon semestre d’études à Oslo ; en « prenant plaisir à travailler ensemble », lors de mon stage au Voyage à Nantes ; en « saisissant les opportunités de la vie », lors de mon stage de fin d’études chez AXA Assistance, stage identifié après avoir été « repérée » sur les réseaux sociaux par la Directrice Marketing ; en sachant « rester humble », pensant  qu’il est nécessaire d’accepter les conseils qui nous permettent de grandir et de progresser.

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    • Le 20 octobre 2014

    Faire partie d’une communauté qui favorise l’entraide et le partage d’expérience

    Nom: Manon Clarke-Macien Fonction actuelle:  Diplôme Audencia: GE 04 Nationalité: Française Résidence: Londres, Royaume-Uni    "J’aime l’idée de faire partie d’une communauté qui favorise l’entraide et le partage d’expérience."     Ambassadrice de la promo GE 2004, co-animatrice du Chapter Londres et adhérente à vie d’Audencia Alumni, Manon Clarke-Macien ne s'économise pas pour dynamiser le Réseau des diplômés d'Audencia et s'investir à 200%... elle nous confie son engagement et ses convictions... 1- En quoi est-ce important pour vous de vous investir ainsi ?  J’aime l’idée de faire partie d’une communauté qui favorise l’entraide et le partage d’expérience. Etudiants, diplômés, professeurs et dirigeants sont d’une certaine manière solidairement responsables du dynamisme et de la richesse du Réseau de leur Ecole. J’ai l’opportunité d’apporter ma contribution et c’est avec plaisir que je m’engage à mon tour. Je participe par ailleurs depuis plusieurs années aux jurys d'admission de la CCIP au centre d'examen de Londres - une autre manière de représenter notre Ecole auprès d'étudiants aux parcours extrêmement variés.   2- L’animation du Réseau à la Manon Clarke-Macien, ça donne quoi ? Ask my peers ! 3- Votre souvenir le plus fort en tant qu’animatrice de ces 2 communautés ?  En tant que membre du Chapter Londres, la visite de Frank Vidal, Directeur Général d'Audencia Group. Et bien sûr à venir : la fête d'anniversaire des 10 ans de la Promotion 2004, sur laquelle nous communiquerons très prochainement. 4- Votre secret pour allier à la fois vie professionnelle, vie privée et vie associative ? De l’organisation ! Responsable de la Direction Marketing Europe du Nord d'International SOS à Londres, co-fondatrice de la société RMClarke Photography et maman d'un petit garçon de trois ans, j'ai des journées bien chargées. J’ai néanmoins la chance d’être bien entourée au quotidien et de travailler au côté de personnes réellement passionnées. Les représentants d’Audencia Alumni à Londres sont très engagés et portent de réels projets pour le Réseau. Suite au départ de Tristan Sechaud et Jonathan Real pour d’autres horizons, Hélène Sourdeau et Ryan Ebner ont récemment rejoint l'équipe et nous travaillons de concert pour mettre en place les prochains rendez-vous de la communauté londonienne. 5- Si vous étiez encore étudiante, dans quelle association seriez-vous et pourquoi ? Bureau des Sports, Un Autre Monde et Isegoria – comme à l’époque. L'expérience associative a été extrêmement enrichissante et, rétrospectivement, déterminante pour la suite de mon parcours. Une excellente école de la gestion de projet et de la vie en communauté ! J'y ai fait, par ailleurs, de très belles rencontres et en garde des amis pour la vie. 6- Deux mots sur vos projets pour fédérer votre Promotion et animer le Chapter Londres ? Un projet fédérateur pour la Promotion 2004 : la célébration de notre 10ème anniversaire en début d'année prochaine - une belle occasion pour se retrouver et partager nos expériences. Du nouveau pour le Chapter Londres : équipe renforcée avec Hélène et Ryan, pot d’accueil pour la rentrée, rencontres mensuelles et sessions thématiques, défis sportifs, rendez-vous avec des personnalités d'Audencia, collaboration avec Shyla du Cosquer, Conseillère Carrières Internationales à Audencia, sur les partenariats entreprises, et enfin coaching / mentoring… Tout un programme ! 7- Une anecdote à partager ? Pas d’anecdote mais un défi : Audencia Alumni a lancé une grande campagne de mise à jour des coordonnées auprès des diplômés. Chaque Ambassadeur de Promotion sera tenu d’inciter ses pairs à se rendre sur « My Audencia Network » et à actualiser ses coordonnées. Promotion 2004 – make us proud !

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    • Le 19 septembre 2014

    La banque permet d'être au coeur de l'économie

    Nom: Patrice Cheramy  Fonction actuelle:  Diplôme Audencia: GE 81  Nationalité: Française Résidence:    Taillé pour l’international, passionné par le marketing, cet amoureux de la terre et de l’entreprise aura déjoué ses propres prévisions en restant trente années durant au Crédit Agricole. Son sillon n’aura toutefois jamais eu ce caractère rectiligne que l’on pourrait prêter – à tort – aux carrières de la banque, et c’est en chef d’entreprise parmi les chefs d’entreprise qu’il conçoit aujourd’hui son activité. C e que l’existence peut être ficelle parfois ! Elle joue des tours, avance ses pions pour mieux les reculer – mouvements compliqués, déplacements erratiques –, propose puis dispose… ne laissant d’autres choix, finalement, que l’adaptation et l’action. À ce petit jeu, Patrice Chéramy est un expert. “À une demi-heure près, mon existence eut été complètement différente.“ Juste diplômé, attendant deux réponses à des candidatures issues de deux entreprises dissemblables – “le Crédit Agricole pour un job dans le marketing, Dior pour un poste à l’international“ – , le jeune homme choisira – au cadran et à l’instinct – la première. “Les ressources humaines de la banque m’ont contacté avec trente minutes d’avance sur celles de Dior.“ Ce choix lui convient. Marié à une jeune Allemande qui ne parle pas notre langue, l’obligation de passer les 9/10e de son temps à l’étranger lui pose problème. “Au début, je me suis dit que je testerais cette entreprise pendant deux ou trois ans et qu’ensuite, j’irais voir ailleurs.“ Mais voilà, Patrice Chéramy découvre la variété des métiers du groupe et les possibilités de rebonds permanents qu’il offre. Pour peu qu’on se saisisse des opportunités – ce qu’il ne manque pas de faire : “Sur le papier, j’ai passé plus de trente ans au Crédit Agricole. Dans les faits, j’ai eu neuf affectations différentes dans neuf directions régionales différentes, à des niveaux et sur des métiers très différents.“ Marketing, commercial, bancaire, RH , entreprises, puis direction générale… La banque lui offre tout, et un supplément d’âme décisif, un modèle qui fait écho à sa personnalité : l’épaisseur humaine de la banque mutualiste. La primauté de l’homme sur le tout-économique, l’ancrage territorial, la décision décentralisée… Dès lors, la volonté de changer de maison n’a plus lieu d’être. Patrice Chéramy poursuit son ascension, persuadé d’avoir opté pour le bon sommet à conquérir. En 2007-2008, le séisme de la crise des subprimes fait vaciller tout le système bancaire international. Les banques sont désormais dans l’oeil du cyclone, montrées du doigt. Les contrôles se durcissent. Réponses politiques face à une opinion publique qui gronde, les nouvelles règles d’encadrement des pratiques bancaires – notamment celles prévues par Bâle III, qui entreront en vigueur en janvier 2014 – mobilisent les équipes, mettent le management sous pression. Et conforte Patrice Chéramy dans ses convictions. Il est nécessaire de proposer une banque de détail fondamentalement inscrite dans son territoire : “Concernant les entreprises, il se peut que l’on assiste à une désintermédiation de la banque au profit du financement de marché, mais pensez-vous que les petites PME de Vendée ou de Loire-Atlantique pourront facilement lever des capitaux auprès de business angels qui regardent d’abord, et avant tout, le taux de rentabilité ?“ Patrice Cheramy continuera donc à soutenir le tissu économique du territoire. Rien ne bouge, donc ? Au contraire. Tout et tout le temps. “Pour rester ce que l’on est, il faut savoir changer en permanence.“ Cette maxime, qu’il utilise souvent, Patrice Chéramy l’applique en ce moment pour favoriser l’émergence de la banque digitale : “Je pense que, couplée à une capacité de réassurance représentée par les points de vente physique, le modèle sera très efficace.“ Il faut donc des nouveaux profils ? “Oui, dans ce domaine comme dans celui de la RSE, où nous sommes très présents, il y a de nouvelles compétences à faire valoir. Les jeunes ont de très bonnes cartes à jouer.“ Et de conclure par cette intuition rassurante : “Je ne pense pas que nous traversions une crise. Il s’agit plutôt d’un changement de modèle qui offre des opportunités comme on n’en a peut-être jamais eu !“

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    • Le 12 septembre 2014

    Le double diplôme est un réel atout surtout aux yeux des recruteurs

    Nom: Elsa Laugareil Fonction actuelle: Consultante Energie SIA Partners Diplôme Audencia: GE 12 Nationalité: Française Résidence:   « Le double diplôme est un réel atout surtout aux yeux des recruteurs... il faut bien savoir se positionner pour valoriser cette double compétence » decouvrir son portrait

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    • Le 20 août 2014

    Il n’y a pas plus seul qu’un chef d’entreprise, les réseaux compensent donc ce postulat !

    Nom: David GERARD Fonction actuelle: Altios International Diplôme Audencia: EAC EGC 1995 Nationalité: Française Résidence:   Interview David GERARD - 20 août 2014   Ouverture d’esprit, passion pour l’international et cohésion d’équipe : David GERARD revient sur ces éléments, moteurs de sa vie professionnelle.   Vous avez été diplômé il y a 21 ans. Imaginiez-vous à cette époque être à la tête d’une entreprise telle qu’Altios International (13 filiales dans le monde, passée de 3 salariés à 120 salariés en 23 ans) ? Cela faisait-il partie de vos projets à moyen ou long terme ? J’ai rapidement su que je créerais ma société afin d’être à mon propre compte. Mais à l’origine, mon projet était avant tout de m’expatrier, précisément en Australie où j’avais de la famille. Je pars du principe que l’envie régit tout ! Lorsque l’on a envie, on s’investit pour arriver à ses fins. C’est ce que j’ai fait en trouvant un stage chez Bretagne International - MIRCEB, à Sydney, ce qui m’a permis ensuite de décrocher une mission d’identification d’entreprises bretonnes intéressées par un développement en Australie, dans le cadre notamment d’un VIE de 15 mois. De cette mission et de la rencontre avec Bruno Mascart, associé de la première heure, est née la création d’Altios International.   L’international a donc été rapidement une évidence dans votre plan de carrière ? Oui, l’international se construit dès l’entrée à l’EAC. C’est un état d’esprit fait de curiosité et de culture générale, qu’il est essentiel d’acquérir très tôt dans les études.   Quelles évolutions majeures avez-vous constaté en 17 ans au sein d’Altios ? Avec internet, la mondialisation s’est beaucoup développée, notamment pour les PME. Il est devenu nécessaire pour elles de savoir ce qu’il se passe ailleurs pour se développer et faire face à la concurrence. Nous avons su optimiser cette opportunité et devenir leader en France dans l’accompagnement à l’international, avec d’intéressants contrats avec le Québec, la Grande-Bretagne et le gouvernement australien notamment. Lorsque vous rencontrez des personnes qui souhaitent intégrer ce secteur du conseil à l’international, de quels éléments tenez-vous compte ? Premièrement, la coloration internationale dans le parcours professionnel ou personnel. J’insiste sur le côté personnel : vous pouvez très bien avoir une expérience professionnelle éloignée de cet aspect international mais avoir fait un road trip d’1 an en Irlande, qui démontre une affinité avec la découverte du monde et une curiosité naturelle. Deuxièmement, le profil commercial. Ce sont des métiers de contact, de force de conviction, de relation humaine, qu’elle soit téléphonique ou en face à face. Troisièmement, le lien entre son projet professionnel et son projet personnel. Il est selon moi essentiel de relier les 2 pour essayer d’atteindre le parfait équilibre. Le recruteur perçoit durant l’entretien quand vous avez mûri votre projet. Enfin, la méconnaissance de l’activité, du fonctionnement et des valeurs de l’entreprise pourrait être rédhibitoire. Un bon candidat se doit de fouiller dans le site web de l’entreprise visée. C’est ce qui lui permettra d’être dans l’échange et non pas dans l’évaluation ! Selon vous, comment apprend-on à diriger une entreprise ? Etre manager, c’est s‘ouvrir  aux autres chefs d’entreprise par le biais des réseaux du type « Réseau entreprendre » ou « Centre des Jeunes Dirigeants ». Il n’y a pas plus seul qu’un chef d’entreprise, les réseaux compensent donc ce postulat ! D’où l’intérêt aussi de s’associer comme je l’ai fait, afin de partager les réussites, les soucis et les réflexions sur l’avenir. Par ailleurs, le bon manager est celui qui sait transcender une équipe, lui donner confiance, allier le collectif et l’individuel en tenant compte des compétences de chacun.  Quelle est votre plus grande satisfaction au sein d’Altios ? Une de mes fiertés est le séminaire que nous organisons tous les ans, par exemple cette année à l’Ile aux Moines. A cette occasion, nous prenons conscience de toute l’énergie qui est déployée au sein des équipes : se dire que l’on est à origine de cette belle cohésion est très riche !

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    • Le 4 juillet 2014

    Apporter des réponses aux problématiques que rencontrent les entreprises

    Nom: Alexandre Le Cam Fonction actuelle: Consultant PriceWaterHouseCoopers Diplôme Audencia: GE 11 Nationalité: Française Résidence:     "Ce que je retiens d'Audencia, c'est la très grande qualité d'enseignement et l'accompagnement que nous a proposé Audencia pour la construction de notre projet professionnel." Découvrir son portrait

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    • Le 27 juin 2014

    Concevoir des produits qui partent du handicap mais qui sont adressés à 100% de la population

    Nom: Jonathan Charier Fonction actuelle: Président fondateur de Pulse & Pulpe. Diplôme Audencia: MDC 10 - Master spécialisé Marketing Design et Création Nationalité: Française Résidence:     Le renversement de tendance comme modèle économique ? Une intuition signée Jonathan Charier qui veut que le produit s’adapte enfin au consommateur quel qu’il soit : enfant, personne âgée, adulte en pleine forme ou handicapé. La fusion de l’ergonomie et de l’esthétique au service de produits pour tous en somme. Le raisonnement est socialement justifié, intellectuellement audacieux et techniquement faisable. Reste à savoir, désormais, s’il est économiquement viable. On peut raisonnablement le penser, au regard du démarrage en fanfare de Pulse & Pulpe, start-up conçue et pilotée par Jonathan Charier, comptant aujourd’hui sept personnes. “Au début, cela a commencé comme une blague potache pour mon mémoire de fin d’études. Lors d’un échange de groupes sur nos sujets, j’ai dit : ‘Moi, je vais faire un truc sur les toilettes !’ Le directeur du master – marketing / design à Audencia – a trouvé l’idée excellente, partant du constat que rien ou très peu de choses étaient faites dans ce domaine. Et c’était vrai.“ Jonathan Charier, qui vient de clore un premier cycle professionnel dans la finance et les achats, prend le mors aux dents. Stage chez Wirquin, spécialiste du sanitaire, et une idée qui prend forme. Qui bientôt s’affirme : “Une amie qui a une hypersensibilité allergique m’a dit : ‘Si un jour je trouve une boîte prête à créer et développer des produits non stigmatisants – c’est à- dire avec une esthétique qui ne les qualifie pas comme destinés aux handicapés – à un prix abordable, même s’ils sont un peu plus chers, je suis prête à les acheter, à communiquer dessus, voire, potentiellement, à financer le projet.’“ Il ne lui en fallait pas plus. Pulse & Pulpe – créée avec son binôme Anne-Sophie Keruzoré, designer – concevra donc ses produits qui partent du handicap mais qui seront adressés à 100 % de la population. Ils intègrentl’incubateur Symbiose. Bien leur en prend. Les synergies se mettent en place. Les choses s’accélèrent. L’aventure devient collective. “L’incuba teur est bluffant. On acquiert immédiatement une crédibilité auprès de nos actionnaires. On est conseillé par des pro fesseurs et on bénéficie des retours d ’expériences des autres incubés .” Et Jonathan Charier, jamais en panne d’intuitions positives, imagine alors un test marché à partir des plates-formes de crowdfunding : “On présente un produit sur une de ces platesformes pour le financer, si la jauge qui permet le développement est atteinte, cela implique qu’il y a un marché et qu’on peut y aller. Dans le cas contraire, on rembourse.“ Pulse & Pulpe : simple & efficace ? Assurément ! Avant de lancer le premier test sur plate-forme,Jonathan Charier a présenté son concept sur le salon Maison&Objet. 250 000 euros de devis, des journalistes du monde entier qui se ruent sur ses dossiers de presse… L’inversion de la charge de la preuve est en marche.

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    • Le 13 juin 2014

    Patron d'In Vivo, premier groupe coopératif agricole français

    Nom: Thierry Blandinieres Fonction actuelle: Directeur Général InVivo Diplôme Audencia: GE 83 Nationalité: Française Résidence: Paris    Le Sud-Ouest. Une région dont on ne se défait pas. Que l’on bifurque par Nantes, Paris, les États-Unis, le Japon, l’Angleterre, par Procter & Gamble ou Avon... le Sud-Ouest, quand on y est né, ne vous lâche pas. Thierry Blandinières en sait quelque chose. Il aura baroudé, c’est un fait, mais le Briviste savait bien qu’un jour, il y reviendrait. Alors à la fin des années 80, bardé de solides références et l’appétit grand ouvert, il rentre au bercail. Il y fera de grandes choses. De Brive-la-Gaillarde à Toulouse. De l’adolescence à l’âge adulte. Thierry Blandinières a 17 ans, il est juste bachelier lorsqu’il prend sa première tangente et quitte le cocon familial pour partir à la conquête du monde. Et de lui-même. “Partir tôt facilite la prise d’autonomie et donc d’initiatives.“ Le rêve américain – toujours très vivace à la fin des années 70 – le conduit à choisir Audencia Nantes après Toulouse. Il ira bien aux États-Unis mais c’est peut-être à l’École qu’il découvrira vraiment le sens de l’engagement et l’envie de s’impliquer : “J’avais observé, à l’époque, qu’il n’y avait pas de bureau des sports. Je me suis dit qu’il faudrait peutêtre y remédier.“ Il commence par le rugby – naturellement – et décroche un ticket pour la finale des Grandes Écoles au tournoi de Montpellier, contre HEC. Les autres sports suivent. “J’avais identifié un leader dans chaque discipline, je leur ai proposé de me rejoindre.“ Il fédère les énergies – un pli qui ne le quittera jamais –, bâtit un projet où chacun pourra trouver sa place – une seconde nature – et se construit, ce faisant, un univers des possibles. Tout est ouvert pour peu qu’on le veuille. Diplôme. Service militaire. Japon. “Grâce à l’École, j’ai pu accompagner un groupe d’entreprises de la région. Nous visitions des entreprises l’après-midi et participions à des soirées japonaises ensuite. Le modèle économique était à l’opposé de celui que j’avais découvert aux États-Unis.“ remier emploi. Orienté commercial et marketing, Thierry Blandinières va faire ses classes pendant près de trois ans et demi chez Procter & Gamble ; il y apprend à structurer une démarche professionnelle, acquiert des techniques de vente et les leviers du marketing. Il quitte Procter pour Avon, l’hygiène pour la beauté, la vente pour le marketing et la France pour l’Angleterre. “J’ai décroché un job de chef de produit qui m’a mis au contact d’Italiens, d’Espagnols et d’Allemands. Le choc des cultures est une expérience à vivre.“ Lui n’oublie pas la sienne. L’Européenne de Gastronomie, filiale de la banque Hénin-Indosuez, se lance dans la structuration d’un pôle “luxe hors liquide“. Foie gras, caviar, saumon... Foie gras ? Sud-Ouest. Thierry Blandinières ! “Originaire de Brive, région du foie gras, disposant d’une bonne culture internationale, je les ai intéressés.“ Ce projet deviendra “Labeyrie, les produits de la fête“ et la création d’une marque professionnelle : Rougier. “ Définir des concepts porteurs de valeur ajoutée et atteindre une taille critique pour leur permettre d’exister, voilà ce qui me plaît.“ 1993. La crise économique pousse la banque Hénin-Indosuez à vendre l’Européenne de Gastronomie “par appartements“. Thierry Blandinières rejoint Limoges et le groupe familial Madrange, au poste de directeur marketing commercial puis directeur général délégué. Il y passe dix années pendant lesquelles Madrange voit sa taille multipliée par quatre ! Le Sud-Ouest se rappelle à son bon souvenir. Delpeyrat/Maïsadour. La coopérative est en difficulté. Il faut créer de la valeur ajoutée. Il devient directeur adjoint du groupe et président de Delpeyrat. Une double casquette pour un challenge à la mesure de son ambition. “J’ai appliqué ce que je savais faire, j’ai redressé l’entreprise Delpeyrat.“ En deux ans. Mais pour Thierry Blandinières, redresser ne suffit pas. Il faut développer. En quatre ans, le groupe renoue avec la croissance, réalise 400 millions d’euros de chiffre d’affaires et emploie 1 600 salariés. En 2008, Thierry Blandinières est élu entrepreneur de l’année par le magazine Entreprendre. Il prend alors la direction générale de Maïsadour et lui fait franchir la barre du milliard d’euros de chiffre d’affaires. Où s’arrêtera-t-il ? Il ne s’arrêtera pas ! Après dix années passées chez Maïsadour, il vient de prendre la direction générale de l’Union InVivo, plus grand groupe coopératif français. Il quitte le Sud-Ouest pour Paris. Vraiment ?  

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    • Le 16 mai 2014

    Le monde de l'entreprise est en train de s'adapter aux femmes dirigeantes

    Nom: Catherine Schorter Le Bret Fonction actuelle: Chief Global Brands & Innovation Officer Dorel. Diplôme Audencia: GE 85 Nationalité: Française Résidence:    Le terrain d’expression de Catherine Schorter Le Bret est un univers en expansion permanente. Les frontières, considérées comme autant de sas ouvrant sur la diversité culturelle et l’enrichissement intellectuel et professionnel, n’existent que pour être franchies. Les équations de Friedman, appliquées au cas de Catherine Schorter Le Bret, décrivent la course solaire d’une femme enthousiaste, bienveillante, et toujours en mouvement. Comme nombre de ses coreligionnaires, Catherine Schorter Le Bret a opté pour Audencia Nantes en raison, notamment, de son ouverture à l’international. Culturellement duale – elle est anglo-française – la jeune femme découvre à l’École une nouvelle dimension de l’altérité : dans la variété des parcours, des origines sociales et culturelles. Ce creuset de diversité, qui prolonge et enrichit l’univers familial, est doublé par l’immersion dans le monde de l’entreprise, qui la passionne. “À Audencia, l’entreprise est une discipline à part entière. Cette culture générale, ouverte, non spécialisée, permet d’en saisir toutes les facettes. C’est une approche décisive pour des gens comme moi – je me vois comme une bâtisseuse – qui ont l’obligation d’avoir de nombreuses cordes à leur arc pour réussir.“ Marketing. Stage chez Unilever – une vraie découverte – puis départ pour les États-Unis, direction l’Ohio et l’université de Columbus. “Mon seul regret est de ne pas y avoir passé plus de temps. Les étudiants d’aujourd’hui ont une chance folle de pouvoir passer d’aussi longues périodes à l’étranger !“ De retour à Nantes, Catherine Schorter Le Bret découvre la puissance du travail d’équipe. “Ça a été quelque chose de très formateur. Nous fonctionnions en petits groupes, où les compétences de chacun étaient injectées dans un modèle collectif, dynamique, avec une direction de projets et des objectifs.“ Armée. Ambitieuse. Décidée. Catherine Schorter Le Bret part apprendre les fondamentaux sur le terrain. Au contact. “J’ai commencé par la filière vente, chez BN General Mills. Peu de diplômés le faisaient à l’époque.“ Huit ans chez Nestlé, en France puis à l’international. Pour elle, les frontières tombent, définitivement, six ans après la chute du mur de Berlin. Catherine Schorter Le Bret est directrice marketing “chocolat“ en République tchèque. C’est le choc – attendu, salutaire – des cultures. “J’ai adoré. J’ai eu la chance de manager une équipe complètement locale, très jeune, avec une approche culturelle totalement différente de ce que je connaissais. J’ai aussi découvert la notion de segmentation ; la marque n’est pas que globale, elle est aussi locale, avec de vraies différences pour les consommateurs.“ Son corpus professionnel prend de l’épaisseur, deux axes émergent : l’un lié à la vente, l’autre au développement de marques. Entre ces deux lignes, Catherine Schorter Le Bret sprinte. Elle enchaîne les postes à responsabilité : chef de secteur, de produits, de groupe, de comptes clés, responsable trade marketing, directrice du marketing... “À un moment, après douze années passées dans de grands groupes, j’ai décidé d’aller tester autre chose.“ Sa première direction générale – chez Premiers Brands France, les biscuits Cadbury – intervient alors qu’elle n’a que 36 ans. Premiers plans sociaux. Cette réalité-là, brutale, fait aussi partie de la vie d’une entreprise. Elle le constate une nouvelle fois alors qu’elle est en poste chez Parker Waterman en tant que directrice du marketing international, puis à la tête des filiales France et Benelux. Plan de fermeture de site. Un épisode douloureux qui ne sera jamais oublié. En 2007, elle rejoint la direction générale de Dorel France. Une nouvelle aventure commence. Le portefeuille de responsabilités s’étoffe, les casquettes s’empilent : directrice générale France, et vice-présidence du marketing et de la R&D Dorel Europe. Enfin, courant 2013, l’aventure devient mondiale, Catherine Schorter Le Bret prend la responsabilité globale des marques et de la R&D de Dorel Juvenile, l’entité puériculture. La course solaire se poursuit. Les frontières n’existent plus. 

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