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- Le 24 juin 2015
De l'EAC à Plus Belle la vie... un rêve qui se réalise !
Nom: Nadia Zeddam
Fonction actuelle: Actrice
Diplôme Audencia: Bachelor 12
Nationalité: Française
Résidence: Paris
Interview Nadia ZEDDAM
24 juin 2015
Comment faire rimer études commerciales et passion pour le théâtre et la scène ? Nadia évoque cette double casquette.
Lorsque tu es rentrée à l’EAC en 2009, savais-tu que tu irais vers un projet professionnel autour de la comédie/scène/théâtre/cinéma ?
J’avais déjà ce type de projet en tête, et pourtant je n’avais jamais pris de cours de théâtre. Une envie… Je n’ai pas osé me lancer directement dans une formation art dramatique, craignant que cela ne soit trop restrictif en termes d’ouvertures professionnelles. Une école de commerce en 3 ans telle que l’EAC était la parfaite solution pour avoir un bagage pertinent m’ouvrant des portes variées.
Comment as-tu fait pour mettre un fil rouge autour de ce projet dans tes expériences de stages ?
Dès mon arrivée sur Nantes, je me suis inscrite dans des cours de théâtre à l’extérieur de l’école puis, en 2ème année, j’ai suivi l’option théâtre de l’EAC. Enfin, en 3ème année, j’ai effectué mon stage de fin d’études à la Compagnie du Café-Théâtre en tant qu’assistante communication. Cette expérience m’a permis de m’insérer dans le milieu, d’échanger avec des comédiens venus notamment de Paris, d’appréhender l’univers du one-man show. C’est à l’issue de mon cursus Eacien que j’ai réalisé un stage d’accès au Cours Florent qui m’a définitivement conforté dans mon choix de me lancer dans la scène de manière professionnelle !
Dans une précédente interview, Romuald MAUFRAS, qui s’est lancé dans une carrière de One-man show, notamment à la Compagnie du Café-Théâtre, faisait rimer compétences commerciales et présence sur scène. Qu’en penses-tu ?
Je rejoins Romuald, bien sûr ! L’EAC m’a permis de gagner en maturité et en aisance orale, critères de performance sur scène. Je pense notamment aux exercices tels que les soutenances de training vente qui nécessitent une certaine prestance orale qui n’est pas toujours innée et que l’on développe avec l’entraînement. Par ailleurs, le module Créativité de l’EAC nous met dans des situations d’improvisation qu’il est important de maîtriser tant dans l’univers commercial que dans l’univers de la scène. Un acte de vente est un acte de désir, tout comme un jeu d’acteur !
Les fervents téléspectateurs de Plus Belle la vie ont pu te voir apparaître dans quelques épisodes. Comment vis-tu le fait de jouer dans une série avec quelques pics d’audience à plus de six millions de téléspectateurs ? Ton expérience dans une série télé t’ouvre-t-elle des perspectives sur d’autres formats (cinéma, théâtre) ?
Plus belle la vie est un phénomène de fou dans le monde des séries quotidiennes ! L’objectif de cette série est que les téléspectateurs s’identifient aux personnages, c’est intéressant d’incarner ce rôle. Le seul risque est d’être cataloguée, ce qui n’est pas mon souhait. Mais le fait de n’apparaître que dans quelques épisodes fait que les téléspectateurs m’oublient dès que je ne suis plus à l’écran. Je prends cette expérience comme un tremplin extraordinaire : en me regardant dans cette série, j’apprends beaucoup, notamment sur mes axes de progrès !
Quels souvenirs marquants gardes-tu de tes 3 années à l’EAC ?
Dans un premier lieu, une réelle cohésion de groupe au sein de la promo.
Ensuite, des mises en situations très réelles, très professionnelles. Dès la sortie du lycée, l’école nous lance des défis sur de la mise en pratique comme le phoning. C’est parfois stressant mais quelle avancée dans notre maturité !
« Aller au bout de ses rêves ». C’est cela que tu conseillerais aux étudiants de la promo 2018 qui a intégré l’EAC il y a 3 mois ?
Mille fois oui ! Enfant, je montais des petits spectacles, j’étais passionnée par les grandes actrices et le cinéma en général. J’avais dans un coin de tête qu’un jour, j’accèderais à cet univers. Aujourd’hui, j’ai un pied dedans, cela à force de persévérance, de conviction et de passion !