Apporter des réponses aux problématiques que rencontrent les entreprises
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- Le 4 juillet 2014
Fonction actuelle: Consultant PriceWaterHouseCoopers
Diplôme Audencia: GE 11
Nationalité: Française
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Concevoir des produits qui partent du handicap mais qui sont adressés à 100% de la population
Nom: Jonathan Charier Fonction actuelle: Président fondateur de Pulse & Pulpe. Diplôme Audencia: MDC 10 - Master spécialisé Marketing Design et Création Nationalité: Française Résidence: Le renversement de tendance comme modèle économique ? Une intuition signée Jonathan Charier qui veut que le produit s’adapte enfin au consommateur quel qu’il soit : enfant, personne âgée, adulte en pleine forme ou handicapé. La fusion de l’ergonomie et de l’esthétique au service de produits pour tous en somme. Le raisonnement est socialement justifié, intellectuellement audacieux et techniquement faisable. Reste à savoir, désormais, s’il est économiquement viable. On peut raisonnablement le penser, au regard du démarrage en fanfare de Pulse & Pulpe, start-up conçue et pilotée par Jonathan Charier, comptant aujourd’hui sept personnes. “Au début, cela a commencé comme une blague potache pour mon mémoire de fin d’études. Lors d’un échange de groupes sur nos sujets, j’ai dit : ‘Moi, je vais faire un truc sur les toilettes !’ Le directeur du master – marketing / design à Audencia – a trouvé l’idée excellente, partant du constat que rien ou très peu de choses étaient faites dans ce domaine. Et c’était vrai.“ Jonathan Charier, qui vient de clore un premier cycle professionnel dans la finance et les achats, prend le mors aux dents. Stage chez Wirquin, spécialiste du sanitaire, et une idée qui prend forme. Qui bientôt s’affirme : “Une amie qui a une hypersensibilité allergique m’a dit : ‘Si un jour je trouve une boîte prête à créer et développer des produits non stigmatisants – c’est à- dire avec une esthétique qui ne les qualifie pas comme destinés aux handicapés – à un prix abordable, même s’ils sont un peu plus chers, je suis prête à les acheter, à communiquer dessus, voire, potentiellement, à financer le projet.’“ Il ne lui en fallait pas plus. Pulse & Pulpe – créée avec son binôme Anne-Sophie Keruzoré, designer – concevra donc ses produits qui partent du handicap mais qui seront adressés à 100 % de la population. Ils intègrentl’incubateur Symbiose. Bien leur en prend. Les synergies se mettent en place. Les choses s’accélèrent. L’aventure devient collective. “L’incuba teur est bluffant. On acquiert immédiatement une crédibilité auprès de nos actionnaires. On est conseillé par des pro fesseurs et on bénéficie des retours d ’expériences des autres incubés .” Et Jonathan Charier, jamais en panne d’intuitions positives, imagine alors un test marché à partir des plates-formes de crowdfunding : “On présente un produit sur une de ces platesformes pour le financer, si la jauge qui permet le développement est atteinte, cela implique qu’il y a un marché et qu’on peut y aller. Dans le cas contraire, on rembourse.“ Pulse & Pulpe : simple & efficace ? Assurément ! Avant de lancer le premier test sur plate-forme,Jonathan Charier a présenté son concept sur le salon Maison&Objet. 250 000 euros de devis, des journalistes du monde entier qui se ruent sur ses dossiers de presse… L’inversion de la charge de la preuve est en marche.
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Il n’y a pas plus seul qu’un chef d’entreprise, les réseaux compensent donc ce postulat !
Nom: David GERARD Fonction actuelle: Altios International Diplôme Audencia: EAC EGC 1995 Nationalité: Française Résidence: Interview David GERARD - 20 août 2014 Ouverture d’esprit, passion pour l’international et cohésion d’équipe : David GERARD revient sur ces éléments, moteurs de sa vie professionnelle. Vous avez été diplômé il y a 21 ans. Imaginiez-vous à cette époque être à la tête d’une entreprise telle qu’Altios International (13 filiales dans le monde, passée de 3 salariés à 120 salariés en 23 ans) ? Cela faisait-il partie de vos projets à moyen ou long terme ? J’ai rapidement su que je créerais ma société afin d’être à mon propre compte. Mais à l’origine, mon projet était avant tout de m’expatrier, précisément en Australie où j’avais de la famille. Je pars du principe que l’envie régit tout ! Lorsque l’on a envie, on s’investit pour arriver à ses fins. C’est ce que j’ai fait en trouvant un stage chez Bretagne International - MIRCEB, à Sydney, ce qui m’a permis ensuite de décrocher une mission d’identification d’entreprises bretonnes intéressées par un développement en Australie, dans le cadre notamment d’un VIE de 15 mois. De cette mission et de la rencontre avec Bruno Mascart, associé de la première heure, est née la création d’Altios International. L’international a donc été rapidement une évidence dans votre plan de carrière ? Oui, l’international se construit dès l’entrée à l’EAC. C’est un état d’esprit fait de curiosité et de culture générale, qu’il est essentiel d’acquérir très tôt dans les études. Quelles évolutions majeures avez-vous constaté en 17 ans au sein d’Altios ? Avec internet, la mondialisation s’est beaucoup développée, notamment pour les PME. Il est devenu nécessaire pour elles de savoir ce qu’il se passe ailleurs pour se développer et faire face à la concurrence. Nous avons su optimiser cette opportunité et devenir leader en France dans l’accompagnement à l’international, avec d’intéressants contrats avec le Québec, la Grande-Bretagne et le gouvernement australien notamment. Lorsque vous rencontrez des personnes qui souhaitent intégrer ce secteur du conseil à l’international, de quels éléments tenez-vous compte ? Premièrement, la coloration internationale dans le parcours professionnel ou personnel. J’insiste sur le côté personnel : vous pouvez très bien avoir une expérience professionnelle éloignée de cet aspect international mais avoir fait un road trip d’1 an en Irlande, qui démontre une affinité avec la découverte du monde et une curiosité naturelle. Deuxièmement, le profil commercial. Ce sont des métiers de contact, de force de conviction, de relation humaine, qu’elle soit téléphonique ou en face à face. Troisièmement, le lien entre son projet professionnel et son projet personnel. Il est selon moi essentiel de relier les 2 pour essayer d’atteindre le parfait équilibre. Le recruteur perçoit durant l’entretien quand vous avez mûri votre projet. Enfin, la méconnaissance de l’activité, du fonctionnement et des valeurs de l’entreprise pourrait être rédhibitoire. Un bon candidat se doit de fouiller dans le site web de l’entreprise visée. C’est ce qui lui permettra d’être dans l’échange et non pas dans l’évaluation ! Selon vous, comment apprend-on à diriger une entreprise ? Etre manager, c’est s‘ouvrir aux autres chefs d’entreprise par le biais des réseaux du type « Réseau entreprendre » ou « Centre des Jeunes Dirigeants ». Il n’y a pas plus seul qu’un chef d’entreprise, les réseaux compensent donc ce postulat ! D’où l’intérêt aussi de s’associer comme je l’ai fait, afin de partager les réussites, les soucis et les réflexions sur l’avenir. Par ailleurs, le bon manager est celui qui sait transcender une équipe, lui donner confiance, allier le collectif et l’individuel en tenant compte des compétences de chacun. Quelle est votre plus grande satisfaction au sein d’Altios ? Une de mes fiertés est le séminaire que nous organisons tous les ans, par exemple cette année à l’Ile aux Moines. A cette occasion, nous prenons conscience de toute l’énergie qui est déployée au sein des équipes : se dire que l’on est à origine de cette belle cohésion est très riche !
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- Le 20 août 2014
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