Etre créatif, oui, mais également savoir vendre cette créativité
- Keep In Touch
- Le 20 novembre 2014
Fonction actuelle: Monsieur Lucien
Diplôme Audencia: Bachelor EAC 2008 - Bac+5 Sciences Com filière communication 2010
Nationalité: Française
Résidence: Paris
Interview Julien TOURME – Diplômé EAC 2008
20 novembre 2014
Depuis ton diplôme en 2008, tu construits ton parcours autour de la communication. Quels sont selon toi les bons ingrédients pour travailler dans ce domaine ?
Lorsque l’on travaille sur un projet de communication, il est difficile selon moi de laisser la commercialisation de ce projet à quelqu’un d’autre, ce serait trop frustrant ! C’est ce à quoi je me suis toujours attaché depuis mes études à l’EAC : la double compétence vente/communication. J’avais en tête, avant d’intégrer l’école, d’intégrer les métiers de la communication mais j’ai souhaité réaliser une partie de mes stages dans la vente afin de gérer l’appréhension d’être face au client, de savoir construire un argumentaire de vente, d’aller plus loin dans la relation client. Pour résumer, c’est cela le meilleur ingrédient pour travailler dans la communication : être créatif, oui, mais également savoir vendre cette créativité !
A quel moment as-tu décidé de te lancer dans la création d’entreprise ?
Avant de me lancer dans cette aventure, j’ai souhaité partir durant un an en Australie, où j’ai occupé un poste de traducteur à Melbourne. Début 2012, de retour à Paris, j’ai occupé plusieurs postes, en tant que chargé de communication et chef de projet cross media, étapes absolument
essentielles pour se former. Ma fibre d’entrepreneur et mon envie de travailler avec des clients à taille plus humaine, avec de plus faibles budgets, des problématiques en communication essentielles, tout en conservant une notion forte du service clients, m’a poussé à me lancer dans la création de Monsieur Lucien.
Monsieur Lucien : « Le conseiller en communication web pour commerces, artisans, professions libérales, TPE et PME. » Peux-tu nous en dire davantage ?
J’ai toujours eu en tête que les commerçants, artisans, professions libérales, TPE et PME étaient légitimes dans leur besoin de communiquer sur internet, face aux grandes structures. On les entend pourtant trop souvent dire : « La communication web, ce n’est pas pour moi ». Ou encore : « Je n’ai pas le budget pour ». Ou enfin : « Je fais ce que je peux avec mes propres moyens ». Par ailleurs, j’ai la conviction que la transition numérique doit concerner ces types de structures aussi bien que les grandes entreprises. Le fait est que peu d’agences proposent des prestations accessibles, avec une réelle proposition de stratégie de communication, une formation et un suivi des réseaux sociaux, etc...
L’idée de Monsieur Lucien est donc de proposer cela, en y ajoutant un véritable « Service Après-Vente » : livrer une stratégie de communication, un site web, etc… tout en éduquant, formant et suivant le commerce, la tpe, l’artisan, l’indépendant, la PME…
Enfin, je dois dire que je me retrouve dans cette cible des petites entreprises, pour son aspect humain fort : j’aime bien l’idée de « vulgariser » la communication auprès de professionnels que je qualifierais « de proximité ».
Selon toi, en quoi les réseaux sociaux peuvent-ils révolutionner la communication pour ces entreprises ?
Les réseaux sociaux sont totalement adaptés à ces entreprises dites « de proximité » puisqu’ils incarnent véritablement l’instantanéité et la proximité : ils rapprochent nettement et rapidement l’émetteur et le récepteur. D’autre part, c’est un nouveau de moyen de créer une communauté, de développer son image, de la contrôler et de récupérer un maximum d’informations sur leur cible, la qualité de leurs services, leurs produits….
Enfin, les réseaux sociaux aident au référencement. Chaque entreprise, peu importe sa taille, a un intérêt d’y être présent pour être plus visible et toucher de nouveaux clients.
Aujourd’hui, de quels fondamentaux acquis à l’EAC te sers-tu dans ton quotidien ?
Je me souviendrai toujours d’un mail que j’avais adressé à l’EAC durant mon stage dans l’agence I love Events et dans lequel j’écrivais ceci : « Je suis surpris de voir à quel point le monde du travail correspond totalement à ce que l’on nous a enseigné durant nos 3 années d’études à l’EAC ». C’est donc tout d’abord cela que je retiens : la cohérence entre les cours et le terrain !
Deuxièmement, un élément concernant l’épanouissement professionnel m’a marqué lors de la conférence de Gaspard ATEDZOUE : le moteur professionnel n’est pas toujours uniquement l’argent, il peut être ailleurs et est très personnel.
Enfin, ma mission en tant que président du Bureau des Elèves a été riche : première réelle expérience de management, de gestion d’équipe, de prise de décision, valorisable sur un CV encore aujourd’hui !
Que peut-on te souhaiter pour 2015 ?
Je cherche à m’associer pour allier mes compétences de développement commercial et de création web à celles d’une personne compétente en référencement et/ou en réseaux sociaux avec ce même attrait pour le développement commercial et l’envie d’entreprendre. Ce serait un très beau challenge et me permettrait de partager les décisions et les bonnes pratiques ! L’avenir nous dira si tout cela est possible, ce que je me souhaite vivement !
En savoir plus sur ...
Dans la même catégorie
-
J’ai fait le choix d’aller vers un Master par goût pour l’apprentissage et les études
Nom: Clara Lheriau Fonction actuelle: Diplôme Audencia: Bachelor EAC 14 Nationalité: Française Résidence: Interview Clara LHERIAU – Diplômée EAC 2014 - 28 octobre 2014 Fraîchement diplômée, Clara évoque notamment son appropriation des valeurs de l’EAC, à travers des moments-phares de sa scolarité. Tu es entrée à l’EAC en 2011. Pourquoi l’EAC a été ton choix n°1 ? En classe de 1ère, j’avais réalisé un stage en agence de communication. Une première immersion dans le monde de l’entreprise qui m’a donné l’envie de découvrir tous les pans de cet univers. Une école de commerce était donc le meilleur moyen de satisfaire ce souhait. Pourquoi l’EAC ? C’est une école reconnue par les entreprises, on y pratique de nombreux stages, les expériences à international peuvent être nombreuses et j’avais également entendu parler du suivi de chacun des étudiants sur leur projet professionnel, leur stage, leur poursuite d’études, etc… Dès ton arrivée, tu t’es beaucoup impliquée dans le Comité d’Intégration des Admissibles. Pour quelles raisons et quels bénéfices en retires-tu ? Le fait de représenter l’EAC auprès des lycéens et de leurs parents me plaisait : cela me permettait de contribuer, à mon échelle, à l’avancée et à la progression de l’EAC. Par ailleurs, faire partie d’une équipe est selon moi très riche en termes d’adaptation aux autres, de collaboration, de complémentarité des personnalités. Ce que j’en retire est tout d’abord un développement de savoir-faire transférables dans le monde professionnel : accueillir, prospecter, organiser, notamment. Ensuite, le fait d’aider les lycéens à se positionner sur leur projet d’études m’a permis de prendre du recul sur moi-même, de me poser les bonnes questions quant à mon propre parcours et à mes propres stratégies d’orientation (stages, poursuite d’études, etc…). En discutant avec les autres, on répond parfois à nos propres questions et on se crée un réseau. Enfin, cette expérience est de mon point de vue valorisable lors d’un entretien de recrutement : elle est signe d’implication, d’engagement, d’organisation, qualités non négligeables lorsque l’on veut « faire mouche ». Tu as fait le choix de la poursuite d’études, et comptes donc parmi les diplômés à avoir intégré Audencia Ecole de Management en septembre. Comment as-tu opéré ce choix ? J’ai fait le choix d’aller vers un Master par goût pour l’apprentissage et les études et par volonté d’aller plus loin dans le management et dans des entreprises de plus grande taille. Pourquoi Audencia Ecole de Management ? Tout comme l’EAC, c’est une école reconnue et très bien classée. Par ailleurs, le cursus propose l’alternance en 2ème année et un semestre d’études à l’étranger. Enfin, j’y retrouve les valeurs responsables du Groupe Audencia, notamment la problématique RSE, qui est un sujet important pour moi aujourd’hui. En quoi cette formation complète-t-elle celle de l’EAC ? D’un point de vue technique tout d’abord. Après 3 ans passés à l’EAC, ma spécialisation Marketing Stratégique et Opérationnel (ndlr : aujourd’hui spécialisation Marketing Stratégique et Communication, Option Marketing), comprenant de nombreux projets sur lesquels nous missionnaient les entreprises et un stage de 6 mois dans le marketing, je me sens techniquement opérationnelle. Ce sur quoi je souhaite progresser est le domaine financier et le management. Ensuite d’un point de vue encadrement. En sortant du lycée, j’avais besoin d’un accompagnement précis sur mon projet. L’EAC correspond tout à fait à cela : j’y ai senti un accompagnement de proximité. A Audencia Ecole de Management, le suivi est toujours important mais je me sens plus aguerrie grâce au suivi de l’EAC et donc désormais plus autonome dans mes choix et mes prises de décision. On parle beaucoup de réseau, notamment de réseaux des diplômés. Qu’attends-tu de celui de l’EAC, Atlanciens ? J’en ai beaucoup entendu parler tout au long de mon cursus, notamment via les forums organisés par l’école et via les réseaux sociaux. J’attends de ce type de réseau de la convivialité, de l’échange tout en étant axé sur le business et le recrutement. Pour terminer, je sais que tu t’es parfaitement appropriée les valeurs de l’EAC. Peux-tu nous en parler ? Les 5 valeurs de l’EAC ont en effet marqué des moments phares de ma vie d’étudiante. J’ai pu les mettre en pratique en « allant jusqu’au bout de mes rêves », lors de mon stage en Italie ; en étant « citoyen du monde », lors de mon semestre d’études à Oslo ; en « prenant plaisir à travailler ensemble », lors de mon stage au Voyage à Nantes ; en « saisissant les opportunités de la vie », lors de mon stage de fin d’études chez AXA Assistance, stage identifié après avoir été « repérée » sur les réseaux sociaux par la Directrice Marketing ; en sachant « rester humble », pensant qu’il est nécessaire d’accepter les conseils qui nous permettent de grandir et de progresser.
- Keep In Touch
- Le 28 oct. 2014
-
Une double compétence ingénieur-manager pour devenir entrepreneur
Non: Sébastien Bouillet Fonction actuelle : President Fondateur Gamoniac Diplôme Audencia: GE 2010 Nationalité: Française Résidence: "La double formation Audencia, c'est appréhender un service, un produit dans une entreprise pour savoir le vendre en mettant en avant à la fois les aspects techniques et l'aspect utilisation... faire rêver les gens !" Sébastien Bouillet en video ici
- Keep In Touch
- Le 21 nov. 2014
Autres actualités
-
J’ai fait le choix d’aller vers un Master par goût pour l’apprentissage et les études
Nom: Clara Lheriau Fonction actuelle: Diplôme Audencia: Bachelor EAC 14 Nationalité: Française Résidence: Interview Clara LHERIAU – Diplômée EAC 2014 - 28 octobre 2014 Fraîchement diplômée, Clara évoque notamment son appropriation des valeurs de l’EAC, à travers des moments-phares de sa scolarité. Tu es entrée à l’EAC en 2011. Pourquoi l’EAC a été ton choix n°1 ? En classe de 1ère, j’avais réalisé un stage en agence de communication. Une première immersion dans le monde de l’entreprise qui m’a donné l’envie de découvrir tous les pans de cet univers. Une école de commerce était donc le meilleur moyen de satisfaire ce souhait. Pourquoi l’EAC ? C’est une école reconnue par les entreprises, on y pratique de nombreux stages, les expériences à international peuvent être nombreuses et j’avais également entendu parler du suivi de chacun des étudiants sur leur projet professionnel, leur stage, leur poursuite d’études, etc… Dès ton arrivée, tu t’es beaucoup impliquée dans le Comité d’Intégration des Admissibles. Pour quelles raisons et quels bénéfices en retires-tu ? Le fait de représenter l’EAC auprès des lycéens et de leurs parents me plaisait : cela me permettait de contribuer, à mon échelle, à l’avancée et à la progression de l’EAC. Par ailleurs, faire partie d’une équipe est selon moi très riche en termes d’adaptation aux autres, de collaboration, de complémentarité des personnalités. Ce que j’en retire est tout d’abord un développement de savoir-faire transférables dans le monde professionnel : accueillir, prospecter, organiser, notamment. Ensuite, le fait d’aider les lycéens à se positionner sur leur projet d’études m’a permis de prendre du recul sur moi-même, de me poser les bonnes questions quant à mon propre parcours et à mes propres stratégies d’orientation (stages, poursuite d’études, etc…). En discutant avec les autres, on répond parfois à nos propres questions et on se crée un réseau. Enfin, cette expérience est de mon point de vue valorisable lors d’un entretien de recrutement : elle est signe d’implication, d’engagement, d’organisation, qualités non négligeables lorsque l’on veut « faire mouche ». Tu as fait le choix de la poursuite d’études, et comptes donc parmi les diplômés à avoir intégré Audencia Ecole de Management en septembre. Comment as-tu opéré ce choix ? J’ai fait le choix d’aller vers un Master par goût pour l’apprentissage et les études et par volonté d’aller plus loin dans le management et dans des entreprises de plus grande taille. Pourquoi Audencia Ecole de Management ? Tout comme l’EAC, c’est une école reconnue et très bien classée. Par ailleurs, le cursus propose l’alternance en 2ème année et un semestre d’études à l’étranger. Enfin, j’y retrouve les valeurs responsables du Groupe Audencia, notamment la problématique RSE, qui est un sujet important pour moi aujourd’hui. En quoi cette formation complète-t-elle celle de l’EAC ? D’un point de vue technique tout d’abord. Après 3 ans passés à l’EAC, ma spécialisation Marketing Stratégique et Opérationnel (ndlr : aujourd’hui spécialisation Marketing Stratégique et Communication, Option Marketing), comprenant de nombreux projets sur lesquels nous missionnaient les entreprises et un stage de 6 mois dans le marketing, je me sens techniquement opérationnelle. Ce sur quoi je souhaite progresser est le domaine financier et le management. Ensuite d’un point de vue encadrement. En sortant du lycée, j’avais besoin d’un accompagnement précis sur mon projet. L’EAC correspond tout à fait à cela : j’y ai senti un accompagnement de proximité. A Audencia Ecole de Management, le suivi est toujours important mais je me sens plus aguerrie grâce au suivi de l’EAC et donc désormais plus autonome dans mes choix et mes prises de décision. On parle beaucoup de réseau, notamment de réseaux des diplômés. Qu’attends-tu de celui de l’EAC, Atlanciens ? J’en ai beaucoup entendu parler tout au long de mon cursus, notamment via les forums organisés par l’école et via les réseaux sociaux. J’attends de ce type de réseau de la convivialité, de l’échange tout en étant axé sur le business et le recrutement. Pour terminer, je sais que tu t’es parfaitement appropriée les valeurs de l’EAC. Peux-tu nous en parler ? Les 5 valeurs de l’EAC ont en effet marqué des moments phares de ma vie d’étudiante. J’ai pu les mettre en pratique en « allant jusqu’au bout de mes rêves », lors de mon stage en Italie ; en étant « citoyen du monde », lors de mon semestre d’études à Oslo ; en « prenant plaisir à travailler ensemble », lors de mon stage au Voyage à Nantes ; en « saisissant les opportunités de la vie », lors de mon stage de fin d’études chez AXA Assistance, stage identifié après avoir été « repérée » sur les réseaux sociaux par la Directrice Marketing ; en sachant « rester humble », pensant qu’il est nécessaire d’accepter les conseils qui nous permettent de grandir et de progresser.
- Keep In Touch
- Le 28 oct. 2014
-
Une double compétence ingénieur-manager pour devenir entrepreneur
Non: Sébastien Bouillet Fonction actuelle : President Fondateur Gamoniac Diplôme Audencia: GE 2010 Nationalité: Française Résidence: "La double formation Audencia, c'est appréhender un service, un produit dans une entreprise pour savoir le vendre en mettant en avant à la fois les aspects techniques et l'aspect utilisation... faire rêver les gens !" Sébastien Bouillet en video ici
- Keep In Touch
- Le 21 nov. 2014