Les nouvelles du Club Foot
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- Le 20 octobre 2021
C'est la reprise pour le Club Foot !
À la suite d’une saison dernière marquée par seulement 4 matchs joués et une montée ratée de peu, la fine équipe repart pour un tour en troisième division du lundi de Fédération Loisir Amateur (FLA). Quelques départs à signaler à l’intersaison, celui de Baptiste Massé (Pau), de Grégoire Nicolle (Escrime), de Baptiste Arnaudo (Cameroun), de Mathias Van Der Meij (Egaré du Canapé) et de Mathieu Beillevaire (Nantes). Niveau arrivées, on se renforce avec le retour de blessure de Florian Niederlander et de Rubens Doucet et la signature de Briac Mauny en provenance de l’AFT. Cela donne donc finalement un joyeux mélange des promotions 2018, 2019, 2020 et 2021.
Après déjà deux matchs reportés pour les deux premières journées et une frustration non dissimulée dans ses rangs, l’AAFT pouvait enfin démarrer sa saison le mardi 5 octobre face aux avocats du barreau de paris, équipe tenace contre laquelle nous n’avions pu faire qu’un nul 2-2 en ouverture de la saison dernière. D’entrée de jeu grâce un bon début de match qui mettait sous pression les avocats, un ballon décalé coté gauche revenait dans les pieds de Clément CODRON qui ne se faisait pas prier pour expédier une jolie demi-volée sous la barre du gardien adverse et ainsi marquer son premier but sous les couleurs de l’AAFT (1-0). Après un léger moment de flottement dans notre arrière-garde qui voyait Maxime GENTE réaliser deux beaux arrêts sur des frappes lointaines, Clément PIMENTA s’arrachait pour centrer en retrait sur Simon RAES qui parvenait à marquer de près en une touche (2-0). L’AAFT est installée dans le camp des avocats et le troisième but ne se fait pas attendre : sur une bonne passe dans l’intervalle plein axe, Emilien TABUTEAU parvient à trouver Baptiste LE ROUX, dont la frappe à l’entrée de la surface trompe le gardien (3-0). Ce dernier se muait en passeur quelques minutes plus tard et trouvait Maxime DUVAL dont la belle frappe enroulée allait se loger dans la lucarne des hommes en robe (4-0). Juste avant la mi-temps, Baptiste LE ROUX récupérait un ballon dans le rond central et mettait les gaz jusqu’au but adverse. Il ne sera pas rattrapé et sa frappe croisée toute molle passe sous le pied du gardien, pas exempt de tout reproche sur ce coup là (5-0). Mi-temps.
Pour la deuxième mi-temps, la kermesse s’installe, comme on pouvait l’imaginer, mais malgré les chambrages répétés du banc à son égard, Simon RAES prenait la profondeur sur une passe de Maxime DUVAL et concluait d’un joli lob du gauche (6-0). Il ne se fait évidemment pas prier pour remettre en place ses coéquipiers, d’un geste évocateur (fermez là). A noter également un joli coup-franc de Florian NIEDERLANDER sauvé sur sa ligne par le défenseur, qui aurait sans doute mérité mieux. Alors que l’AAFT se dirigeait tranquillement vers une belle victoire et un clean sheet, le n°10 d’en face débordait côté gauche et se faisait sécher par Amaury PENANHOAT dans la surface, penalty indiscutable. Le capitaine adverse le transformait en deux temps malgré un bel arrêt de Maxime GENTE (6-1). Rien à signaler jusqu’à la fin du match, mis à part une échauffourée impliquant Clément CODRON, qui n’hésitera pas un gratifier son adversaire d’un « petite merde » et Rubens DOUCET, qui lui écopera du premier carton jaune de la saison (et spoiler ça ne sera pas le dernier).
Rendez-vous le mardi 12 octobre au stade Suzanne LENGLEN pour le deuxième match face à L’Inter Milan du Spectacle, déjà vainqueur de ses deux premiers matchs.
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#Portrait - Chloé Dasse (GE 13 ing-man) - Art & Entreprise
J’ai toujours été passionnée par la culture, l’histoire et l’art Un océan... c’est ainsi que Chloé Dasse (GE 13) définit l’art. Infini, surprenant, insaisissable… tout comme son parcours si riche d'audace, de nouvelles expériences. Ingénieure-manager, Chloé sort régulièrement des cases, que ce soit par le voyage, les milieux qu’elle fréquente, ses activités, pour ensuite intégrer ces nouveautés, ces points de vue différents, pour une vision sans cesse renouvelée. Structurée et organisée comme une ingénieure, décalée comme une commerciale ! En 2020, elle fonde, avec son amie Ayoko, MUSY, une société qui accompagne, conseille les entreprises et les particuliers dans l’acquisition d’œuvres d’art, originales ou personnalisées : investissements, défiscalisation, décoration, recherche d’œuvres particulières ou encore évènementiel. Tout comme l’océan est influencé par les vents et marées, les projets de Chloé sont animés par sa passion et les rencontres. 1) Comment passe-t-on d’un double diplôme d’informatique & génie civil à la création d’une société d’art ? J’ai toujours été passionnée par la culture, l’histoire et l’art. Pendant des années, j’ai écumé les musées d’Europe et me suis entourée d’artistes ou passionnés de culture. Quelques années après l’obtention du double diplôme ingénieure-manager, j’ai créé ma société d’architecture d’intérieur. Je travaillais à la décoration des bâtiments ou à la rénovation de monuments historiques, entre la France et l’Espagne. Nos activités regroupaient le travail des moulures, la peinture de décorations ou de trompe-l’œil. Les artisans avec lequels nous travaillions étaient pour la plupart artistes également. Bien sûr, il y avait d’autres enjeux que l’aspect artistique : les cahiers des charges étaient très complets concernant les techniques à utiliser, la pigmentation, la colorimétrie… Peu à peu, je me suis concentrée sur la dimension artistique. J’ai commencé par mettre de côté la partie gestion de chantier en fermant cette société. A l’occasion d’un weekend, je pars à Oslo visiter le musée Munch pour voir le fameux Cri. Aussi excitée que par la découverte de la Joconde, je me trouve face au tableau, et là… Je m’attendais à ressentir un tout autre sentiment. Je m'attendais à un tableau plus grand, plus impressionnant, plus saisissant. Je m’intéresse quand même à ce que le musée peut m’apprendre sur le tableau en scannant le QR code. J'atterris sur la page explicative de l’œuvre, extrêmement bien construite, et découvre tout du peintre, de son univers, du contexte personnel de la création de l’œuvre, du contexte historique, du tournant de l’histoire de l’art dans lequel elle s’insère… J’avais l’impression de dialoguer avec le peintre, et d’écouter son histoire qu’il me racontait lui-même. Grâce à cette grille de lecture, mon expérience s'est transformée. Après ce weekend, je retourne en Espagne et échange avec une amie Ayoko, aujourd’hui mon associée : la dimension humaine que m’a apportée le musée a totalement changé mon expérience, et combien elle me semble importante dans notre rapport à l’art. Elle s’est retrouvée face aux mêmes problématiques de relations humaines dans le domaine de l’art. Le concept de l’entreprise était né. Nous souhaitions remettre au centre des échanges l'Homme et accompagner de futurs acquéreurs ou collectionneurs dans leur démarche. 2) Que vous a apporté le double diplôme Audencia-Mines de Douai ? J’ai vu dans ce double diplôme deux lectures totalement différentes du monde, et pourtant tellement complémentaires. Mes études d’ingénieur m’ont appris à étudier une situation d'un point de vue technique, à y répondre sous forme de cahier des charges et de gestion de projet. Les solutions sont structurées et rationnelles. Lorsque j’ai intégré Audencia, j’ai découvert tout ce qui entourait un projet technique. Un nouveau monde, très peu abordé jusqu’à présent en école d’ingénieur : le monde de la finance, du marketing, de la vente. J’y ai appris à déstructurer ma pensée, à la considérer à bien plus grande échelle, à y intégrer de nouveaux paramètres. De façon générale, cette formation conjointe a mis à ma disposition une boîte à outils pour une compréhension globale. J’en ai retiré cette capacité à apprendre, en permanence, à trouver des ressources, à vérifier mes sources, à en trouver de nouvelles, à chercher sans cesse à renouveler mon analyse, une appétence à comprendre, une flexibilité. Elles m’ont transmis le goût de la curiosité et de l’audace. Tout a une solution, il suffit de la trouver. 3) Qu’est-ce qui vous passionne le plus dans votre métier ? L’humain ?. Nous sommes une société de conseil. Nous apportons donc une réponse sur-mesure à chaque personne. Nous recevons et gérons des demandes très différentes, et comme l’art fait appel à l’émotion, ces demandes nécessitent souvent d’être décryptées. Il nous arrive par exemple très fréquemment d’être contactées par des sociétés sur des thématiques fiscales ou par des particuliers pour de l’investissement. Mais systématiquement, à un moment donné, le cœur reprend sa place et le financier se complète de l’émotion. Je trouve cette double lecture passionnante. La rationalité versus le plaisir. La raison versus l’identité personnelle. L’humain est l’élément central de notre travail : avec nos clients, les artistes avec qui nous collaborons, nos partenaires, nos prescripteurs… L’essence même de MUSY réside dans la possibilité de matérialiser le croisement des univers d’artistes avec les envies de chacun. C’est passionnant ! Le processus artistique devient une expérience, une démarche qui nous fait vibrer. 4) Si vous étiez un tableau, quel serait-il ? Quelle question complexe quand on est passionnée d'art ! Cela impliquerait de choisir entre l’art classique et l’art moderne ou contemporain, de rentrer dans une case et d’être une seule œuvre… J’ai souvent eu du mal à choisir, et donc à renoncer. Depuis que j’ai intégré Audencia, j’ai été slasheuse. Deux vies, deux métiers, des études en parallèle, plus de richesses ! Si je poussais un peu cette question, je dirais que la notion de choix est primordiale. C’est le fondamental de la liberté à mes yeux. Après réflexion, je ne serais pas un tableau, mais plutôt une performance, ou une structure d’art éphémère. Je préférerais être une œuvre en constante évolution, en transformation permanente, au gré de mon créateur ou de mon environnement, réinterprétable à l’infini, renouvelant sans cesse son existence. 5) Quel est votre meilleur souvenir à l'Ecole ? J’ai deux souvenirs qui m’ont particulièrement marquée : 1) Celui de l'entretien d’admission à l’Ecole. Plus qu’un entretien, c’était un moment de dialogue et d’échange avec l’interviewer. J'ai trouvé agréable d’être considérée comme une professionnelle en puissance et non pas pour une simple élève. C'est là que j’ai pressenti que j’allais apprendre beaucoup en intégrant Audencia, que j’allais devoir aller plus loin dans l’articulation de ma pensée, mes opinions et mon processus de décision. Dès le départ, l’Ecole s’est positionnée comme la dernière ligne droite avant le monde professionnel, bien plus que comme une formation académique. 2) Celui de mon acceptation à Berkeley. C’était avant tout un objectif personnel tant Berkeley me semblait la destination la plus prestigieuse des summers schools proposées à l’époque. C’est donc là-bas que je devais aller, point. Entre les notes générales et le niveau d’anglais, j’ai fait en sorte que mon dossier soit à la hauteur pour partir. C’était ma victoire personnelle que de pouvoir y aller. En effet, je savais que je serais entrepreneuse. Je travaillais d’ailleurs, à l’époque, à aider un membre de ma famille dans le développement de sa société. J’ai même dû faire un aller-retour San Francisco – Madrid sur 4 jours car nous avions gagné une compétition organisée par Siemens. San Francisco représentait l’El Dorado des entrepreneurs. Je souhaitais découvrir cet environnement, la mentalité associée et m’en nourrir. C’est en effet un positionnement très différent de l’Europe. J’y ai beaucoup appris, notamment une façon d’appréhender les challenges que je gère au quotidien.
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- Le 29 sept. 2021
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#Portrait - Morgan Rouillard (GE 18 ing-man) - Fruits et Légumes
La logistique est l’un des piliers de la mondialisation Autrefois un brin sportif, Morgan Rouillard (GE 18) court, à présent, davantage après ses fruits et légumes, un monde exigeant qui ne dort jamais ! Avant même l'obtention de son double diplôme, Morgan se lance à l'assaut de ces denrées périssables et climatosensibles. Cet ingénieur-manager garde la banane en toutes circonstances et peut s'appuyer sur sa patience, son grand sens de l'écoute pour mener à bien ses missions. Actuellement acheteur fruits et légumes chez LIDL France, Morgan se confie sur son métier et cette filière bien spécifique... sans nous raconter de salades bien sûr ! 1) Qu’est-ce qui vous a attiré en premier : le métier d’acheteur ou le secteur ‘fruits et légumes’ ? Après un bac S, j’ai choisi de m’orienter vers le monde de l’Agriculture et de l’Alimentation pour deux raisons : - L’Homme aura toujours besoin de se nourrir ce qui implique que les métiers liés à l’alimentaire seront toujours présents ; - La répartition de la nourriture sur la planète est très mal faite. On peut nourrir l’ensemble de la population mondiale avec l’ensemble des ressources que l’on cultive/élève. Or la famine est encore présente dans de nombreux endroits. Je trouvais ce défi très intéressant. J’ai donc choisi de suivre le cursus ingénieur à l’ESA (Ecole Supérieure d’Agriculture) à Angers. N’étant pas issu du monde agricole et étant intéressé par tout ce qui touche au commerce, il m’a paru évidement de postuler à Audencia pour suivre le programme Ingénieur-Manager avec la majeure 'Supply Chain et Achats'. Pourquoi 'Supply Chain et Achats' ? Tout simplement parce que la logistique est l’un des piliers de la mondialisation et permet à toute entreprise d’atteindre ses objectifs en terme de temps et de réduire ses coûts. Quant à l’achat, c’est un domaine qui m’intéresse avec la négociation des prix et le relationnel avec le client. Il s’agit d’une fonction majeure au sein des entreprises. Suite à cela, j’ai réalisé mon stage de fin d’études en tant qu’acheteur Fruits et Légumes à Leclerc, à la Scamark plus précisément (entité qui gère les marques distributeurs de Leclerc). J’ai été embauché et je suis resté un an à ce poste avant que LIDL me contacte pour devenir acheteur Fruits et Légumes chez eux. Cela fait maintenant trois ans que j’y suis. J’ai saisi cette occasion car même si Leclerc est n°1 en part de marché en grande distribution, LIDL reste l’une des enseignes les plus surveillées de part sa croissance et notamment en Fruits et Légumes. Par ailleurs, après avoir travaillé dans un mouvement indépendant (Leclerc), je voulais voir comment fonctionne une enseigne centralisée. 2) Quelles qualités et compétences requièrent votre poste ? Les compétences nécessaires à mon poste sont la connaissance produit (que l’on acquiert avec l’expérience), la réactivité (les fruits et légumes sont des denrées périssables et climatosensibles), la prise d’initiative et un bon relationnel (que ce soit vis-à-vis des fournisseurs ou des entrepôts). Il faut aussi être doté d’un esprit d’analyse afin d’obtenir la meilleure rentabilité sur ces produits et éviter les pertes en adaptant sa gamme de produits chaque semaine et en mettant en place des promotions au moment opportun. La rigueur est aussi de mise, mon métier étant avant tout opérationnel. il faut donc être organisé. 3) Votre journée type ? Je n’ai pas de journée type car aucune ne se ressemble. Je suis confronté à de nouvelles problématiques tous les jours. Je parlerai plutôt de semaine type. Chaque semaine, je négocie mes prix d’achat sur l’ensemble de ma gamme (que je fais varier d’une semaine à l’autre en fonction de la saisonnalité). Je fixe les prix de vente et définis les promotions pour les semaines à venir. Je m’assure de la qualité de mes produits à travers des dégustations afin de vérifier le respect des cahiers des charges que j’ai établis et je refuse ou non la marchandise qui arrive dans l’ensemble de nos entrepôts. A plus long terme, je réalise une veille concurrentielle pour garantir la cohérence de ma gamme de produits vis-à-vis de mes concurrents : prospection de nouveaux fournisseurs, lancement de nouveaux produits. Je gère également des projets en lien avec le packaging, la RSE et la communication, tel le lancement d’une nouvelle gamme de pommes de terre issues de l’agriculture régénératrice avec la mise de contrat de type tripartite. Pour m’épauler, un chargé d’approvisionnement s’occupe de la bonne gestion et répartition des volumes que j’achète au sein de nos différents entrepôts. 4) Quelles sont les difficultés, propres à votre domaine d’activité, auxquelles vous êtes confronté ? Les difficultés rencontrées sont surtout d’ordre logistique et climatologique. En effet, un problème de transport (marchandise qui n’arrive pas) peut avoir des conséquences : - Rupture en magasin ce qui peut entrainer une insatisfaction client - Perte du chiffre d’affaires Le climat affecte beaucoup mon métier. En effet, après de fortes pluies, un produit peut être beaucoup plus fragile et donc évoluer beaucoup plus rapidement en magasin, ce qui peut entraîner des pertes. De plus, cela peut provoquer un manque de disponibilité sur un produit et donc l’augmentation considérable de son prix d’achat ainsi que la difficulté à s’approvisionner pour couvrir le besoin de nos 1600 magasins. 5) Quel est votre meilleur souvenir à l'Ecole ? Les campagnes BDE bien sûr (quoi de mieux que de s’amuser) mais aussi les cours de simulation d’entreprise que j’ai pu faire à l’ESA et à Audencia... ce qui dénote des cours magistraux.
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- Le 25 oct. 2021
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Retour d'expérience de stage - MS MCI promo 2020-2021
Marion Figueres Ma mission comprend le Recrutement des musiciens, mise en œuvre des plannings de répétitions et concert, des feuilles de route, des plans de scène et fiches technique, organisation des concerts, régie, gestion des artistes et des publics des actions spécifiques (scolaires, séniors…), gestion des différents listings, suivi administratif : prises de rendez-vous, plannings de déplacements du directeur artistique et de l’administrateur, communication. Ce stage a contribué à la construction de mon futur projet professionnel car il m’a permis d’acquérir beaucoup d’expérience dans le domaine de la culture et de l’évènementiel à la fois théorique et de terrain. Il permet de me familiariser avec le fonctionnement d’une petite entreprise familiale, et me donne beaucoup de responsabilités malgré mon statut de stagiaire. Hugo Brue J’ai choisi ce stage dans un grand cabinet de conseil pour avoir l’opportunité de travailler sur des missions variées et sur des sujets de transformation d’entreprise. Je souhaitais pouvoir travailler au plus proches des instances décisionnelles sur des enjeux clés auxquels font face les entreprises pour performer. Dans le cadre de mon projet professionnel, ce stage me permet d’apprendre des choses sur des sujets liés aux missions (comme la planification), mais aussi sur l’organisation d’un projet, la présentation d’un travail. Il permet également de travailler avec des métiers différents. Il constitue donc une prise d’expérience qui me servira dans la suite de ma carrière professionnelle.
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- Le 18 oct. 2021
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#Portrait - Morgan Rouillard (GE 18 ing-man) - Fruits et Légumes
La logistique est l’un des piliers de la mondialisation Autrefois un brin sportif, Morgan Rouillard (GE 18) court, à présent, davantage après ses fruits et légumes, un monde exigeant qui ne dort jamais ! Avant même l'obtention de son double diplôme, Morgan se lance à l'assaut de ces denrées périssables et climatosensibles. Cet ingénieur-manager garde la banane en toutes circonstances et peut s'appuyer sur sa patience, son grand sens de l'écoute pour mener à bien ses missions. Actuellement acheteur fruits et légumes chez LIDL France, Morgan se confie sur son métier et cette filière bien spécifique... sans nous raconter de salades bien sûr ! 1) Qu’est-ce qui vous a attiré en premier : le métier d’acheteur ou le secteur ‘fruits et légumes’ ? Après un bac S, j’ai choisi de m’orienter vers le monde de l’Agriculture et de l’Alimentation pour deux raisons : - L’Homme aura toujours besoin de se nourrir ce qui implique que les métiers liés à l’alimentaire seront toujours présents ; - La répartition de la nourriture sur la planète est très mal faite. On peut nourrir l’ensemble de la population mondiale avec l’ensemble des ressources que l’on cultive/élève. Or la famine est encore présente dans de nombreux endroits. Je trouvais ce défi très intéressant. J’ai donc choisi de suivre le cursus ingénieur à l’ESA (Ecole Supérieure d’Agriculture) à Angers. N’étant pas issu du monde agricole et étant intéressé par tout ce qui touche au commerce, il m’a paru évidement de postuler à Audencia pour suivre le programme Ingénieur-Manager avec la majeure 'Supply Chain et Achats'. Pourquoi 'Supply Chain et Achats' ? Tout simplement parce que la logistique est l’un des piliers de la mondialisation et permet à toute entreprise d’atteindre ses objectifs en terme de temps et de réduire ses coûts. Quant à l’achat, c’est un domaine qui m’intéresse avec la négociation des prix et le relationnel avec le client. Il s’agit d’une fonction majeure au sein des entreprises. Suite à cela, j’ai réalisé mon stage de fin d’études en tant qu’acheteur Fruits et Légumes à Leclerc, à la Scamark plus précisément (entité qui gère les marques distributeurs de Leclerc). J’ai été embauché et je suis resté un an à ce poste avant que LIDL me contacte pour devenir acheteur Fruits et Légumes chez eux. Cela fait maintenant trois ans que j’y suis. J’ai saisi cette occasion car même si Leclerc est n°1 en part de marché en grande distribution, LIDL reste l’une des enseignes les plus surveillées de part sa croissance et notamment en Fruits et Légumes. Par ailleurs, après avoir travaillé dans un mouvement indépendant (Leclerc), je voulais voir comment fonctionne une enseigne centralisée. 2) Quelles qualités et compétences requièrent votre poste ? Les compétences nécessaires à mon poste sont la connaissance produit (que l’on acquiert avec l’expérience), la réactivité (les fruits et légumes sont des denrées périssables et climatosensibles), la prise d’initiative et un bon relationnel (que ce soit vis-à-vis des fournisseurs ou des entrepôts). Il faut aussi être doté d’un esprit d’analyse afin d’obtenir la meilleure rentabilité sur ces produits et éviter les pertes en adaptant sa gamme de produits chaque semaine et en mettant en place des promotions au moment opportun. La rigueur est aussi de mise, mon métier étant avant tout opérationnel. il faut donc être organisé. 3) Votre journée type ? Je n’ai pas de journée type car aucune ne se ressemble. Je suis confronté à de nouvelles problématiques tous les jours. Je parlerai plutôt de semaine type. Chaque semaine, je négocie mes prix d’achat sur l’ensemble de ma gamme (que je fais varier d’une semaine à l’autre en fonction de la saisonnalité). Je fixe les prix de vente et définis les promotions pour les semaines à venir. Je m’assure de la qualité de mes produits à travers des dégustations afin de vérifier le respect des cahiers des charges que j’ai établis et je refuse ou non la marchandise qui arrive dans l’ensemble de nos entrepôts. A plus long terme, je réalise une veille concurrentielle pour garantir la cohérence de ma gamme de produits vis-à-vis de mes concurrents : prospection de nouveaux fournisseurs, lancement de nouveaux produits. Je gère également des projets en lien avec le packaging, la RSE et la communication, tel le lancement d’une nouvelle gamme de pommes de terre issues de l’agriculture régénératrice avec la mise de contrat de type tripartite. Pour m’épauler, un chargé d’approvisionnement s’occupe de la bonne gestion et répartition des volumes que j’achète au sein de nos différents entrepôts. 4) Quelles sont les difficultés, propres à votre domaine d’activité, auxquelles vous êtes confronté ? Les difficultés rencontrées sont surtout d’ordre logistique et climatologique. En effet, un problème de transport (marchandise qui n’arrive pas) peut avoir des conséquences : - Rupture en magasin ce qui peut entrainer une insatisfaction client - Perte du chiffre d’affaires Le climat affecte beaucoup mon métier. En effet, après de fortes pluies, un produit peut être beaucoup plus fragile et donc évoluer beaucoup plus rapidement en magasin, ce qui peut entraîner des pertes. De plus, cela peut provoquer un manque de disponibilité sur un produit et donc l’augmentation considérable de son prix d’achat ainsi que la difficulté à s’approvisionner pour couvrir le besoin de nos 1600 magasins. 5) Quel est votre meilleur souvenir à l'Ecole ? Les campagnes BDE bien sûr (quoi de mieux que de s’amuser) mais aussi les cours de simulation d’entreprise que j’ai pu faire à l’ESA et à Audencia... ce qui dénote des cours magistraux.
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