Etre managé avant de manager
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- Le 7 mai 2013
Fonction actuelle: Le Phare
Diplôme Audencia: EAC IPAC 1987
Nationalité: Française
Résidence:
Interview Jean-Lou RACINE
7 mai 2013
Tu es sorti de l’EAC en 1987. Quels souvenirs gardes-tu de ces années Rue Bisson ?
Premièrement, la révélation du marketing ! Ce thème de prédilection m’a poursuivi durant toute ma carrière, jusqu’à aujourd’hui. Ensuite un esprit de camaraderie très fort. C’est ce qui m’a donné l’envie de poursuivre les relations après la sortie de l’école. Enfin l’esprit de réseau. Cette camaraderie, au-delà du côté affectif, facilite aussi le business, soyons honnêtes.
Comment en es-tu venu à créer Le Phare, ton entreprise actuelle ?
J’ai eu rapidement envie de liberté et de challenge. Ensuite, ce fut un concours de circonstances, des rencontres, des révélations sur l’idée du marketing. Aujourd’hui, nous sommes à l’aube d’une révolution dans ce domaine. On pourrait l’appeler la 3ème Révolution = la Révolution web ! Les préceptes du marketing sont essentiels, à savoir l’écoute du client, la réflexion sur le marché, sur l’identité de la marque, etc… Mais aujourd’hui, il me semble que l’on peut oublier la notion de 4P au sens où on l’entendait il y a 15 ans : la publicité de masse n’existe plus, les canaux de distribution ont radicalement changé, la notion de tarification également, sans parler des produits, dont les caractéristiques sont en perpétuelle réadaptation. J’ai donc créé Le Phare en ayant à l’esprit de mettre le client au cœur de mon quotidien et en permettant au digital de servir la cause du client.
Tu as lancé Le Phare en 2000. Selon toi existe-t-il un parcours-type avant de se lancer dans cette aventure de la création ?
Un parcours-type, non. Pourtant, aller voir ailleurs avant de se lancer me semble nécessaire : être managé avant de manager, s’inspirer des histoires et parcours des autres, gagner en crédibilité. La création est une très belle aventure, un grand chantier pour explorer le monde qui nous entoure, mais tout n’est pas rose, il faut accepter de se tromper, et souvent de surcroît !
Enfin, avoir une idée est un bon début mais s’entourer de personnes, rencontrer des talents complémentaires, l’association, diriger « collectivement » : c’est ce qui aide à la mise en place de cette idée. C’est ce que nous avons fait avec mes 2 associés en nous complétant sur les savoir-faire suivants : développement commercial, marketing, développement artistique.
Quelle valeur as-tu souhaité donner au Phare ?
Très clairement, le bien-vivre. Les salariés sont libres, le management est participatif, la transparence est de mise entre tous. Et les projets sont suffisamment diversifiés pour éviter l’ennui !
Parlons techniques de recrutement, sujet sur lequel nous préparons les étudiants à l’EAC. A l’ère des réseaux sociaux, le CV, la lettre de motivation et l’entretien ont-ils encore leur place ?
Oui, bien sûr et heureusement : un CV bien fait, sans faute d’orthographe notamment ; une lettre bien construite, circonstanciée, qui propose un projet, qui révèle le candidat ; un entretien dans lequel le savoir-être compte plus que le savoir-faire ! Oui, je recrute sur ces critères !
Et les réseaux sociaux, quelle utilisation en fais-tu ?
Je parlerais plutôt de réseaux tout simplement : sociaux mais aussi physiques, là où l’on peut rencontrer réellement les gens. Tous les réseaux professionnels mais aussi les réseaux personnels, liés à nos activités sportives, artistiques, écoles des enfants, etc… Grâce aux réseaux, les affaires et les relations vont plus vite. J’y consacre du temps, je sais qu’ils sont signe d’enrichissement mutuel.
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