Etudier parmi des personnes d’horizons différents m’a permis de devenir ce que je suis aujourd’hui !
- Keep In Touch
- Le 15 avril 2013
Fonction actuelle: Village Motos
Diplôme Audencia: EAC IPAC 2000
Nationalité: Française
Résidence: Nantes
Interview Bertrand MACÉ – Diplômé EAC 2000 - 15 avril 2013
Tu es sorti de l’EAC en 2000, quels souvenirs marquants gardes-tu de ces 3 années ?
Le mot qui me vient immédiatement à l’esprit, c’est l’enrichissement. J’ai trouvé à l’EAC une réelle richesse grâce aux rencontres que j’ai faites, notamment avec les autres étudiants. Etudier parmi des personnes d’horizons différents m’a vraiment permis de devenir ce que je suis aujourd’hui ! Et je regarde avec plaisir aujourd’hui ce que mes copains de promo sont devenus ! La deuxième chose que je retiens c’est la culture de l’entreprise, le concret. Les mises en situations concrètes auprès d’intervenants professionnels m’ont vraiment marqué. Le terrain était le maître mot des 3 années passées à l’école.
Quels liens gardes-tu aujourd’hui avec l’EAC ?
Tout d’abord des liens affectifs. Les 3 ans passés à l’EAC ont été 3 ans de plaisir, c’est donc tout naturellement que je reste attaché à mon école. Ensuite des liens professionnels : j’essaye de m’investir dans cette école qui a pris une très belle ampleur, notamment grâce au rattachement à Audencia Group. Cela passe notamment par l’accueil régulier de stagiaires.
A ce propos, peux-tu nous dire ce que tu attends des étudiants durant ces périodes de stages ?
Très clairement, j’attends d’eux qu’ils n’aient pas peur d’aller au contact physique des prospects et des clients. L’appréhension peut être légitime mais je suis convaincu qu’ils peuvent vraiment prendre du plaisir dans ce contact direct. Les outils de communication, téléphone et réseaux sociaux, ne sont pas inutiles mais en aucun cas ils ne doivent remplacer ce contact en face à face : ils sont un très bon complément et doivent préparer le contact direct. On peut donc imaginer des stagiaires qui aient à la fois une vision commerciale et des capacités dans le Community management : ils nous aideraient alors à adapter ce nouveau mode de communication dans le secteur de la moto, milieu communautaire dans lequel la fidélisation clients passe beaucoup par le contact direct. Je cherche aussi des personnes qui savent être curieux et inventif. Quand on arrive devant un mur, 2 options : soit on le percute et ça fait mal, soit on prend une échelle, c’est de loin la meilleure des solutions !
Tu es aujourd’hui à la tête de Village Motos. Pourquoi cette envie de diriger ta propre structure ?
Depuis très jeune, j’ai été mêlé au milieu de l’entrepreneuriat. C’est une culture familiale pourrais-je dire… J’ai 2 mentors : mon père qui m’a inculqué les notions de gestion et d’organisation et mon beau-frère, Pierre-Alexandre GERARD, diplômé lui aussi de l’EAC, auprès duquel j’ai acquis de l’intuition et de la créativité. Ces éléments constituent un bagage intéressant me semble-t-il pour se lancer dans l’entrepreneuriat.
Pour terminer, quels conseils donner aux étudiants de 3ème année qui seront diplômés dans quelques mois ?
Tout d’abord, ne pas avoir peur de serrer des mains et d’aller sur le terrain ! Beaucoup d’étudiants veulent occuper des postes à responsabilités, en touchant seulement au marketing. Pourquoi pas ! Mais il me semble nécessaire de passer par cette étape avant d’aller vers d’autres missions et responsabilités : les fondamentaux tels que le SONCAS, et autres techniques de vente apprises à l’EAC sont absolument essentielles ! Ensuite, considérer sa vie professionnelle comme un escalier. Il existe des moments où l’on monte sans difficulté, naturellement, dans la logique des choses. Et d’autres où il faut s’armer de patience pour franchir une marche un peu haute : passer par des postes transversaux, faire des détours, développer des compétences nouvelles. C’est cela qui rend la vie professionnelle riche !
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