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- Le 7 juillet 2022
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#Portrait - Audrey PHILIPPONNEAU (GE 20 ing-man) - Fusions-acquisitions
Pour rejoindre mon équipe, il est indispensable d'avoir une double-compétence data-finance "Audencia n'était que le début d'une belle aventure et il est important de garder les liens que nous avons commencé à tisser. Et ce, que soit lors des anniversaires de notre promo ou autour d'une bière en afterwork", nous lance Audrey Philipponneau (GE 20), nouvelle Ambassadrice de sa promo et de sa communauté ingénieur-manager. Membre d'IC Team à Audencia et du BDE à Centrale, cette Niçoise apprécie particulièrement l'humain, les rencontres mais pas que... Audrey affectionne également les chiffres et la data qu'elle manie à merveille au sein de sa fonction d'Analyst - Deal Analytics (M&A | Strategy) chez PwC France. Un parcours qu'elle nous raconte... 1) En quoi consiste précisément votre fonction ? J'appartiens à l'équipe Deal Analytics, une petite équipe de 15 personnes dans le département Transactions de PwC. J'interviens sur les projets de fusions-acquisitions (pré, pendant ou post-deal). Grâce à la maîtrise de la data et des techniques d'analytiques avancées, nous apportons une vision complémentaire sur l'entreprise cible. Notre force, c’est d’abord de pouvoir identifier et combiner les bonnes données pour enrichir les analyses et ainsi mieux comprendre la performance de l'entreprise, sa rentabilité, ses facteurs de succès ou encore son environnement compétitif. 2) Que vous a apporté votre double diplôme ? Pour rejoindre mon équipe, il est indispensable d'avoir une double compétence data-finance. Sans le double diplôme, je n'aurais jamais pu l'intégrer. A Centrale, j'ai développé des compétences en système d'information et manipulation de la donnée qui me sont aujourd'hui indispensables. D'un autre côté, grâce à ma spécialisation en Corporate Finance à Audencia, je suis à même de comprendre les problématiques de rentabilité, de valorisation d'entreprise et les différents indicateurs financiers sur lesquels je travaille au quotidien. 3) Comment allier impact financier et impact environnemental ? Selon moi, les décisions stratégiques et financières doivent prendre en compte l'impact qu'elles vont avoir sur l'environnement et leur impact au niveau social également. Les entreprises sont de plus en plus sensibilisées à ces aspects mais la logique financière reste encore le premier 'driver' lors de la prise de décision. Aujourd'hui, il y a une véritable prise de conscience de la part de la population et de vraies attentes pour des produits et services plus respectueux de l'environnement. Je suis convaincue qu'il est possible d'allier ces deux aspects et c'est ce que nous devons viser au quotidien. 4) Selon vous, qu’est-ce qu’un ingénieur-manager aujourd’hui ? Un ingénieur-manager comprend à la fois les enjeux business et les aspects techniques sous-jacents. Il fait le lien entre la partie technique et son utilité pour l'utilisateur final. Ceci est une vraie force et l'ingénieur-manager peut ainsi faire le lien entre les différentes parties de l'entreprise, participer aux différentes étapes du développement d'un produit (ou service) et d'intervenir sur toute la chaine de création de valeur. 5) Quel est votre meilleur souvenir à l'Ecole ? Les belles rencontres que j'ai pu y faire !
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- Le 4 mai 2022
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L’impossible rêve de Syed Kazim Baqeri (MBA 15)
Rêver, est-ce encore possible quand, à quarante ans tout juste, on quitte son pays pour la deuxième fois, en abandonnant ruines et verre brisé pour n’emporter que la peur, un passeport, et une poignée d’êtres chers ? Le 21 août 2021, il y a un an jour pour jour, Syed Kazim Baqeri s’est envolé dans le ventre d’un avion-cargo de l’armée italienne, avec sa femme, ses deux petites filles de 9 et 11 ans, sa maman, son frère et sa belle-sœur, sans espoir de revoir un jour Kaboul, sa ville, sa capitale qui venait de tomber aux mains des islamistes radicaux. Jusqu’aux derniers jours, il a espéré pouvoir rester en Afghanistan mais pour ce spécialiste de la prospective, certifié par l’Institute For The Future de Palo Alto en Californie, le futur ne s’écrit pas sur les chemins de la guerre. Alors, Syed Kazim qui avait déjà fui l’avancée des Moudjahidines prenant possession de son adolescence en partant au Pakistan en 1993, s’est résolu à faire subir ce même voyage mais vers une destination plus lointaine, plus dépaysante, plus irréversible, à ses enfants pour qu’elles puissent grandir en sécurité, faire du vélo et décider de leur avenir. Partir sans se retourner Rien ne lui manquait, pourtant, surtout pas l’amour de sa terre et la foi en son pays, où il était toujours retourné, après ses études, pour travailler au service du programme de développement des Nations-Unies à Kaboul, et après le MBA décroché à Audencia en 2015, pour fonder et développer une société de consulting IT. Un esprit entrepreneurial, une soif de créer, de regarder vers l’avant, qui ont sans doute sauvé Syed Kazim et sa famille, en le mettant en relation avec l’ambassade d’Italie, qu’il fournissait en services et programmes IT, à l’origine du laisser-passer d’exfiltration. Vendredi 20 août 2021, après l’échec d’une première tentative l’avant-veille, la famille Baqeri reçoit des instructions pour se rendre à l’aéroport par un chemin sécurisé. Ils laissent tout derrière eux, leur maison, leurs affaires personnelles, leurs souvenirs et une vieille moto héritée du papa de Syed Kazim, pour rejoindre la foule des civils désespérés cherchant à fuir l’Afghanistan. Ils passeront une nuit entière, dans le doute et la peur, à l’aéroport de Kaboul, avant de décoller vers l’Italie, un pays qu’ils ne connaissent pas et qu’ils n’ont jamais appris à désirer. S’il avait rêvé d’Europe, Syed Kazim aurait fait route vers la France, le pays de ses études, pour y retrouver quelques attaches et relations, et repartir d’un peu moins bas. Mais Rome puis Vicenza, en Vénétie, où atterrissent les Baqeri, sont leur Ground Zero. Il faut aller à l’école, trouver un travail, recréer une vie sociale, dans une langue inconnue sans point d’accroche avec le dari, le persan ou l’anglais qu’ils maîtrisent parfaitement. Il faut comprendre le mode de vie local, s’acclimater à la gastronomie, retrouver du sens, combler des vides et cesser de sursauter à ce qui met en joie les Européens, ces feux d’artifices dont les explosions festives font ressurgir en eux des images terrifiantes. L’amertume de l’exil Migrer, dans de telles conditions, c’est aussi se dévêtir d’une part de sa culture d’origine sans l’abandonner tout à fait. Syed Kazim pleure encore souvent en écoutant la musique d’Ashkan Arab dont le titre Watanam raconte ce départ, cette séparation d’avec la mère patrie comme une peine inconsolable, le sentiment de ne plus appartenir à aucune terre, le déchirement, l’oppression et l’impression d’être partout étranger à soi-même. Car, plus que tout, l’exil impose à chacun de reconstruire l’image qu’on a de soi, accepter les mains tendues sans se laisser enfermer dans un statut, celui de réfugié, pour l’éternité. Qui suis-je dans le regard des autres, moi l’Afghan sans terre, le chef d’entreprise redevenu stagiaire, le père qui ne comprend pas le professeur de ses enfants ? Cette question traverse souvent les pensées de Syed Kazim et de son épouse, Freshta, tant la migration est un facteur de déclassement comparable à aucun autre, malgré leurs diplômes élevés et leurs carrières passées par de grandes organisations internationales. Partir, c’est en effet abandonner ce que l’on a été, ce petit garçon espiègle devenu jeune homme, avec des rêves d’un Afghanistan trouvant enfin sa place dans l’avenir en se réconciliant avec son passé. Lointaine Kaboul Guerres anglo-afghanes, invasions soviétiques, poussées islamistes, coups d’état répétés et plaque tournante de la culture du pavot, aux yeux des Occidentaux, l’Afghanistan incarne la déliquescence des institutions politiques. Avant l’assassinat du Commandant Massoud le 9 septembre 2001 et surtout, les attentats du World Trade Center, le surlendemain, qui en effet savait placer sur une mappemonde ce pays de 40 millions d’habitants coincés au carrefour des plaques tectoniques de la géopolitique entre l’Iran, la sphère d’influence soviétique et la menace indo-pakistanaise. Mais en septembre 2001, la communauté internationale découvre des femmes dissimulées sous des burqas, interdites de travail, d’identité et des droits les plus élémentaires. Le monde fait connaissance avec les principes obscurantistes d’un islam radical autochtone et l’application rigoriste de la Charia. Pourtant, l’Afghanistan, malgré l’instabilité, l’incertitude et l’insécurité, fût aussi une société moderne, à défaut d’être prospère, pendant les années Daoud notamment (1953-63 et 1973-78). À la fin des années 70, les femmes se promenaient en jupes courtes dans les rues de Kaboul, mais qui s’en souvient aujourd’hui ? Les Moudjahidines, en capturant Kaboul au début des années 90, ont comme effacé ce passé, quand le petit Syed Kazim grandissait, avec sa sœur et ses deux frères, au cœur d’une famille ouverte dans les beaux quartiers de Kaboul. Son père comptable et sa mère enseignante ont toujours guidé leurs enfants sur les chemins de la connaissance, pensant que l’éducation était une porte ouverte sur l’avenir et que passions et centres d’intérêts étaient des nourritures intérieures essentielles. Syed Kazim regrette souvent ces jours-là, ces temps d’insouciance, qui ont disparu derrière d’autres souvenirs douloureux pour lui comme pour son pays tout entier. Transmettre Difficile dès lors, pour Freshta et Syed Kazim, de transmettre leurs souvenirs et la richesse de leur culture Afghane à leurs filles tout en leur laissant aussi l’opportunité de s’épanouir dans la vie des jeunes européennes. Cet équilibre périlleux entre racines et avenir est une question insoluble posée à nombre de migrants. Puis, parfois, le calendrier ouvre une fenêtre, comme ce 20 mars 2022 marquant le premier jour de l’année persane. Ce nouvel an 1401 est le premier que la famille Baqeri passe loin de son pays. En Afghanistan, les Talibans ont de toutes manières interdit toutes les célébrations à cette occasion mais Syed Kazim et sa femme ont quand même souhaité marquer ce moment important et garder la tradition vivante au cœur de leur famille, en partageant quelques spécialités et rites associés à cette journée. Regarder vers demain Désormais, Syed Kazim se tourne vers l’avenir et se concentre sur son projet entrepreneurial. S’il ne rêve plus d’autre chose que de sécurité pour sa famille, il a soif de relancer sa carrière et de poursuivre sa marche en avant. « J’aurais dû emmener ci ou ça, » regrette souvent Freshta en pensant à tout ce qui manque, tous ces objets qu’ils possédaient à Kaboul et qu’il faut racheter à Vicenza. Tout ce qu’ils ont pu emporter, ce sont les vêtements qu’ils portaient sur eux, leurs passeports, quelques documents et un projet de startup dans l’univers de la tech HR, patiemment développé depuis deux ans, par Syed Kazim sur un ordinateur portable qu’il a pu sauver. Huit mois après son arrivée en Italie, la vie reprend son cours. La panique initiale a cédé la place à des crises d’anxiété sporadiques. Et chaque jour, les Baqeri reçoivent un soutien constant de la part de l’association Pari Passo, qui les a accompagnés dans leurs démarches administratives, l’apprentissage d’un Italien rudimentaire, et l’inscription à l’école des deux fillettes. Aujourd’hui, Syed Kazim veut aussi reconnecter avec la famille Audencia et recréer autour de son projet entrepreneurial un réseau relationnel fort qui l’aidera à se relancer. S’il ne peut pour le moment retourner à Paris ou à Nantes, retrouver la camaraderie bienveillante qui a facilité son année de MBA, il compte sur le réseau Audencia Alumni pour s’ancrer en Europe et sur les marqueurs ADN forts de l’enseignement Audencia, autour de l’innovation durable et responsable, pour accélérer sa croissance. Et si vous passez par Vincenza, Venise ou Rome, ne manquez pas de lui faire signe. Autour d’un café ou d’un Zoom meeting, il vous racontera son histoire et ses projets mieux que je ne saurai jamais le faire. Avec un sourire qui ne s’efface pas, et l’œil malicieux des petits garçons qu’on n’empêchera jamais de rêver. Freshta, racontée par Freshta Je venais de finir ma cinquième, en 1992, quand le gouvernement a changé en Afghanistan. Quelques jours après, la guerre civile s’est répandue dans le pays. C’était notre troisième guerre en quelques années, alors ma famille a décidé de fuir vers le Pakistan. Les premières années ont été difficiles, nous avions peu d’argent. Puis mon père a ouvert un petit commerce et ma sœur a commencé à travailler au Bureau d’accueil des Afghans du Pakistan. Mes frères étaient encore petits mais ma sœur et moi rêvions de finir nos études pour aider notre famille financièrement. Après mon diplôme, j’ai commencé à travailler à la BBC, sur un programme dédié à l’Afghanistan appelé ‘Afghan Education Project.’ Ensuite, je suis devenue reporter puis productrice de programmes et coordinatrice. Nous sommes revenus en Afghanistan quand les Talibans sont tombés en 2001. Au début, la situation était bonne. Je me suis mariée et Dieu nous a donné deux magnifiques petites filles. J’ai connu alors des temps heureux, pacifiques mais petit à petit les attaques terroristes se sont multipliées à Kaboul et dans les provinces. En 2008, j’ai dû quitter mon travail pour m’occuper de ma famille et parce que le contexte Afghan ne me permettait plus de travailler sereinement. Mais la situation est restée convenable jusqu’à ce que les Talibans s’emparent de Kaboul et ne fassent chuter notre gouvernement. Alors, nous sommes partis, cinq jours après l’entrée des Talibans à Kaboul, grâce à l’aide de l’Ambassade d’Italie où mon mari avait des contacts. Nous sommes désormais en Italie où nous recommençons notre vie petit à petit. Mes filles vont à l’école et j’aimerais retrouver un travail dans une radio, ou un autre média, comme reporter, productrice, rédactrice ou peu importe. J’ai beaucoup d’expérience, j’ai beaucoup appris pendant mes dix ans à la BBC. Mes filles ont quitté l’Afghanistan en cinquième, au même âge que celui que j’avais quand j’ai fui moi aussi pour la première fois. Je n’ai qu’un rêve, que plus personne dans ma famille, dans mon pays, et dans le monde n’ait plus jamais à fuir à cause de la guerre. Le monde est magnifique mais la mère patrie est un paradis pour chacun de nous.
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- Le 21 août 2022
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Go Netherlands! In a Dutch company, bosses allow you space to share your ideas
Audencia's Career Center and Alumni teams are delighted to to bring you “Go Netherlands!”, the guide to working in the Netherlands. Following the success of the guide to working in France for internationals, this new edition focuses on a country that is a destination of choice for Audencians. Members of its thriving community of students and alumni say they choose the Netherlands for its economic stability, work-hard-play-hard lifestyle, multiculturalism and for being a country where English is often the working language. “Go Netherlands!” is a valuable resource for students considering a career in the Netherlands after their studies. Starting with HR professionals’ top tips and debunking the myths and realities of the workplace, Go Netherlands! also showcases the experiences of more than 20 alumni who have aced the challenge of finding a job and settling in the Netherlands. This week, discover what Manon Cuny from France has to say. About Manon: Graduated from the SciencesCom programme in 2019 Left the Netherlands in 2021 and currently working as software engineer at Capgemini in France Native language: French Other languages spoken: English, Italian Level of Dutch: beginner Lived in the Netherlands for a year after graduating but also during a 6-month internship Manon's key message: “In a Dutch company, bosses allow you space to share your ideas." My biggest challenge When I arrived in the Netherlands, my English language skills weren’t as good as they are today, so my biggest challenge was to go against my inner shyness and dare to speak. Once I’d overcome this, my English improved and now I feel so much more confident! I remember when I was working in a Dutch e-commerce company as the Marketing Manager for France, I had a training session with a French colleague. We spoke in English the whole time without even realising we were both French native speakers and could have switched to French. It happened so naturally, and my colleague wasn’t even aware she’d been using English, so we had a good laugh about it later. My advice & top tips Tip number one: roll your sleeves up and get involved! In the Netherlands, there is an expectation for you to be dedicated and committed to your work. You are encouraged to be autonomous and take initiatives on a daily basis. You are allowed to make mistakes as long as you learn from them. Tip number two: make use of social networks. There is a big French community in the Netherlands so don't hesitate to find groups and contact them. Facebook is useful; it can help you find a job, an internship, an apartment, a bike and even friends! Quirky & cultural I spent one New Year's Eve in Amsterdam; my two best friends came to see me, and we discovered the Dutch way of celebrating New Year. The streets were red because of all the firecrackers and fireworks that were going off everywhere. The streets were full of people and there was a joyful and cheerful atmosphere all around. And finally Be aware that internships in the Netherlands are usually unpaid (although sometimes there’s a small stipend). Read your copy of "Go Netherlands" here
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- Le 1 juil. 2022
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Go Netherlands! When you work in shipping & have Greek origins, Rotterdam is the right place to be
Audencia's Career Center and Alumni teams are delighted to to bring you “Go Netherlands!”, the guide to working in the Netherlands. Following the success of the guide to working in France for internationals, this new edition focuses on a country that is a destination of choice for Audencians. Members of its thriving community of students and alumni say they choose the Netherlands for its economic stability, work-hard-play-hard lifestyle, multiculturalism and for being a country where English is often the working language. “Go Netherlands!” is a valuable resource for students considering a career in the Netherlands after their studies. Starting with HR professionals’ top tips and debunking the myths and realities of the workplace, Go Netherlands! also showcases the experiences of more than 20 alumni who have aced the challenge of finding a job and settling in the Netherlands. This week, discover what Nicolas Georgandelis from France has to say. About Nicolas: Graduated from the Grande Ecole Master in Management programme in 2004 Currently working as: Senior Charterer at Tata Steel Europe in Rotterdam Native language: French Other languages spoken: Greek, German, English Level of Dutch: good Been living in the Netherlands: since 2015 Nicolas' key message: “When you work in shipping and have Greek origins, Rotterdam is the right place to be!" My biggest challenge I left France nearly 20 years ago and have worked all around the world. The cities choose me rather than the other way round because in my field, shipping, the opportunities are geographically very concentrated. My advice & top tips Make sure you have an online job search strategy, as this is where you will find the opportunities, especially if you have a specialised profile. I went to work in Dubai following an interview on Skype and I found my current role at Tata Steel via LinkedIn. Look for cities/countries that are well-known hubs for your targeted field of work. Be prepared to work in a highly international environment. Quirky & cultural Negotiation is quite an experience in the Netherlands. As in other aspects of professional life, the Dutch say what they think and will expect you to do the same. In a negotiation, the Dutch will want to hear concrete facts, hard data and statistics. A direct approach is very acceptable, and you need to be able to say no rather than skirt around the subject. However, it is acceptable to have diverging opinions. There are fewer rules and less business etiquette but there is an expectation that you will stick to them. And finally I’m married with a young daughter. When I think about her future, I’m tempted to plan on returning to France one day; we’ll see! Read your copy of "Go Netherlands" here
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- Le 8 juil. 2022