Etre entrepreneur consiste à ne jamais se contenter de ce que l'on a et à toujours aller de l'avant
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- Le 4 avril 2014
Fonction actuelle: Président de STUMEC.
Diplôme Audencia: GE 03
Nationalité: Française
Résidence: France
Diplômé d’Audencia Nantes en 2003, l’École aura permis à Raphaël Geismar de révéler – et de se révéler à lui-même – des capacités hors du commun pour mener à bien et de front différents projets. Éclectique, il a participé à l’écriture d’un livre sur les fusions/acquisitions, en collaboration avec son professeur de stratégie, lors de son stage chez Mercer Management Consulting Conseil, multiplié les projets collectifs et se sera même essayé à l’écriture d’une nouvelle pour Isegoria, l’une des nombreuses associations de l’École. “Audencia m’a construit, m’a donné confiance en moi. Ça a été le déclic. Sans Audencia, je n’aurais jamais pu faire Harvard.“
Car en effet, Raphaël Geismar, de Nantes, file à Boston, pour décrocher un MBA. Puis rentre en France à l’issue de son cursus américain pour répondre à l’appel de l’entreprise familiale. En l’espèce, un fleuron industriel de 1 000 personnes, leader mondial sur son marché, présent dans 130 pays, spécialisé dans la fourniture d’équipements de pose et d’entretien de voies ferrées. Détail intéressant : Raphaël Geismar a tout juste 25 ans lorsqu’il prend en charge l’usine de la région lyonnaise. “Dans l’usine de Lyon, au quotidien, ce qui compte, c’est d’être là tôt le matin, de saluer les employés dans l’atelier quand ils arrivent et surtout, de prendre des décisions. Bonnes ou mauvaises. Un dirigeant est là pour décider. Bien sûr, il faut discuter, confronter les points de vue, mais en dernière analyse, c’est vous qui décidez. Une fois que la machine est enclenchée, que la décision est prise, il faut l’assumer à 100 %.“
La détermination. La responsabilité. Deux piliers qui constituent une partie du squelette entrepreneurial de Raphaël Geismar, auxquels il convient d’en ajouter un troisième : la connaissance et l’écoute des marchés et des tendances. “Je suis fan de street art, et j’aime la bonne cuisine. Alors j’ai décidé de monter un restaurant à Hong Kong, en fait, un appartement haussmannien remodelé par des street artistes. J’en ai un deuxième sur les rails, toujours à Hong Kong, ainsi qu’une startup dédiée au booking internet.“
Pourquoi Hong Kong ? “Parce que c’est un endroit que j’aime et où je me suis arrêté souvent lors de mes fréquents voyages en Chine afin d’établir une filiale locale. J’y ai désormais un bon réseau.“
Des filiales de Geismar ? “Depuis que je participe à l’aventure familiale, j’ai essayé de continuer à développer l’essor à l’international, caractéristique de notre métier – le marché français ne représente plus que 10 % de notre activité. Nous avons créé deux filiales, l’une en Chine, l’autre à Singapour.“
Insatiable. Mais entouré. “On ne peut pas créer, développer ou gérer une entreprise tout seul. Il faut savoir s’entourer. J’ai la chance d’avoir une équipe en qui j’ai confiance et qui m’accompagne. J’apporte une vision, un dynamisme et les choses se mettent en mouvement.“
Solidité académique, vision périphérique très affûtée, mobilisation pragmatique de ses réseaux, capacité à s’entourer et à déléguer, responsabilité face à la prise de décisions, connaissance de ses marchés. Raphaël Geismar n’est peut-être pas doté de pouvoirs surnaturels, après tout... Mais il n’en est pas ordinaire pour autant.
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