Cybersécurité, l’affaire de tous !
- Keep In Touch
- Le 1 juillet 2021
Deux experts -et remarquables vulgarisateurs- ont bousculé les idées reçues les plus tenaces et fait connaître des pratiques qui peuvent avoir un impact considérable sur la stabilité d’une entreprise, quelle que soit sa taille et sa nature. Avec en fil rouge : la mise en lumière d’enjeux multiples, tant humains que technologiques et financiers.
- Corentin Le Reun (GE 15), spécialiste de la cybersécurité chez Cisco est intervenu depuis son bureau de New-York. En charge de la sécurité des 5 plus grandes banques américaines - qui comptent parmi les sociétés les plus ciblées au monde, il vit au quotidien la prévention de la menace et la gestion des crises cyber.
- Emerson Gautier a permis aux participants de découvrir les dessous d’une société familière à tous, lui qui est I.T. Operations and Security Manager d’Audencia et à l’origine de la cellule cybersécurité de l'Ecole.
C’est à la Londonienne Katia Hérault (GE 01), auteure des portraits "Iconic Alumni", qu’a été confié le soin d’animer les échanges et de poser les questions qui taraudent les novices. Pour placer le sujet dans son contexte, Katia a commencé par partager quelques chiffres. La donnée particulièrement vertigineuse est celle qui évalue l’économie de la cybercriminalité à l’aune des PIB nationaux : si elle était un pays, son PIB la placerait 3ème rang mondial après les US et la Chine !
Corentin a tout de suite posé les jalons en catégorisant les différents types d’attaque et leurs modalités, démystifiant des termes tels que « spear phishing », « ransomware », et « les attaques DDoS ». Emerson a, quant à lui, entrepris un exposé fascinant sur les enjeux auxquels sont confrontées les entreprises. Si on imagine facilement les risques économiques liés à l’interruption forcée d’activité ou les demandes de rançon, on soupçonne peu les risques juridiques encourus par les pertes de données, et encore moins ceux qui impactent l’humain, lorsque des régions entières se voient privées d’électricité, ou que des hôpitaux sont contraints d’annuler des opérations essentielles.
Alors que les auditeurs étaient sur le point de se laisser gagner par l’angoisse d’avoir toujours un train de retard sur les hackers, nos deux experts les ont conquis par leur savoir-faire combiné à une bonne dose d’optimisme. A grand renfort d’exemples personnellement vécus, ils ont présenté tout un panel de mesures que les entreprises peuvent mettre en place pour sécuriser leurs systèmes. A été soulignée l’importance de la sensibilisation des maillons faibles, à savoir les utilisateurs … humains donc faillibles. Emerson a par exemple révélé comment son service met en place des campagnes de prévention anti-phishing, dont la dernière a réussi à piéger pas moins de 40% des utilisateurs d’Audencia ! Les intervenants ont conclu en expliquant comment se profile la vision moderne de la sécurité. Spoiler alert … elle signera bientôt la fin des mots de passe alambiqués notés sur une mosaïque de Post-It.
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#Portrait - Julie Barret (GE 19 ing-man) - industrie du packaging
L’industrie du packaging innove constamment face aux enjeux RSE* Curieuse de la vie, Julie Barret (GE 19) aime les défis, qu'ils soient personnels ou professionnels… En parallèle de son double diplôme ingénieur-manager, Julie effectue son premier trek de 4 jours en Argentine avec sa colocataire, 10kg sur le dos chacune, parcourt l’Asie en ‘backpack’ avant de courir le semi-marathon de Paris en mars 2019. Son prochain projet ? Le GR20 en Corse ! C’est précisément après ce dernier exploit parisien que cette acheteuse en packaging intègre MAKE UP FOR EVER (groupe LVMH). Un défi professionnel que Julie nous raconte... 1) Vous avez différentes expériences dans le domaine du luxe (Cartier, Burberry, groupe LVMH). Quelle est votre vision de ce secteur ? Travailler dans le secteur du luxe, c’est tout d’abord être entouré de beaux produits au quotidien ! Le luxe est pour moi un secteur exigeant et très orienté sur l’expérience et la satisfaction du client. C’est un secteur en pleine mutation pour répondre aux nouvelles attentes des consommateurs (RSE* et digitalisation). Il demande une grande rigueur et une polyvalence. 2) Quelles sont les spécificités de votre métier ? Je suis acheteur packaging. Ma mission globale est d’acheter le packaging sur des catégories variées (métal et plastique, carton et verre) avec des objectifs de coût, délai, qualité et RSE*, afin de répondre au brief du marketing et au brief technique du développement packaging. Pour rentrer plus en détails, ma mission principale est de participer aux lancements de nouveaux produits. À la suite du brief fonctionnel du marketing, et du brief technique du développement packaging, j’élabore le panel fournisseurs, je prépare et envoie les appels d’offre aux fournisseurs, j’analyse les offres et négocie les conditions d’achat (coût, délai, qualité, RSE*). Nous validons ensuite un coût d’achat et une rentabilité associée avec le service finance et avec notre direction. En parallèle, je gère un panel de fournisseurs internationaux, pour lesquels j’effectue un reporting des KPIs achats, et je mets en place des actions afin de sécuriser le business. Enfin, je représente l'équipe Achats dans la task force MAKE UP FOR EVER pour promouvoir la RSE* et l'éco conception. 3) Votre double diplôme vous a-t-il été utile pour mieux appréhender votre poste ? Dans mon poste, je fais beaucoup de gestion de projet et de négociation, compétences que j’ai développées notamment à Audencia. Au quotidien, j’ai aussi de nombreux enjeux marketing et financiers, que j’arrive à mieux appréhender grâce à ma formation en école de commerce. Mon poste a également un aspect très technique. Ma formation à Centrale (avec une spécialisation en Ingénierie de Produit) m’a permis de mieux comprendre les contraintes techniques liées au développement et à la conception d’un produit. Mon double diplôme m’a permis d’être plus agile et polyvalente. 4) Comment l'industrie du packaging allie efficacité et RSE* ? L’industrie du packaging innove constamment face aux enjeux RSE* et de nombreuses actions sont menées : sourcing de matériaux vertueux (recyclés, biosourcés, compostables), développement de packaging mono-matériaux afin de favoriser le recyclage, études de réduction du poids des packaging, mais aussi production plus « green ». 5) Quel est votre meilleur souvenir à l'Ecole ? Mon meilleur souvenir à Audencia reste bien entendu les campagnes BDE effectuées en première année. Les activités et soirées organisées par chacune des listes étaient toutes plus créatives les unes que les autres. Les campagnes sont vraiment un bon moyen de fédérer tous les élèves et de forger de belles amitiés ! En vraie ‘foodie’**, j’ai d’ailleurs intégré l’association du Banquet. Depuis, je teste tous les nouveaux restaurants et partage mes impressions sur un compte instagram dédié à mes meilleures trouvailles. *RSE : Responsabilité Sociale des Entreprises **Foodie : passionnée de cuisine
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