Le double diplôme, un avantage dans la vie professionnelle
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- Le 1 janvier 2012
Fonction actuelle: President Fondateur Gamoniac
Diplôme Audencia: GE 10
Nationalité: Française
Résidence:
son interview en video : Sébastien Bouillet
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Etre à l'écoute du client
Nom: Alain Mitaux Fonction actuelle: Fondateur d’Alinéa Diplôme Audencia: GE 69 Nationalité: Française Résidence: Vauvenargues, le moraliste, avait pour chaque état une citation et pour toute situation un bon mot. Ce qui est étrange, c’est que la plupart d’entre eux s’appliquent à merveille au parcours d’Alain Mitaux. “Un homme sans passion est un roi sans sujet” ? L’essence même de la trajectoire du créateur d’Alinéa. “Il est bon d’être ferme par tempérament, et flexible par réflexion” ? Sa définition même du manager ! Furieuse coïncidence ! Voilà un homme à qui l’on ne fera pas dire que la grande distribution est un monde sans âme et que rien de ce qui s’y fait n’est intéressant. Il a pour ces métiers une passion intacte et tout son parcours, depuis son entrée chez Auchan en 1975, porte la marque d’un intérêt qui ne s’est jamais démenti : “Je dirais que la grande distribution est extrêmement simple dans son principe, mais extrêmement compliquée dans sa réalisation. C’est un monde passionnant, plein d’opportunités, de technicité, qui proposede très nombreuses passerelles entre les fonctions, entre les enseignes, et entre la France et l’international.“ Alain Mitaux sait de quoi il parle, pour avoir éprouvé, vite et sans heurt, la plupart des fonctions opérationnelles d’un grand magasin. “Je suis entré chez Auchan pour quitter l’industrie, qui ne me correspondait pas et parce que la situation géographique du poste que l’on me proposait m’intéressait. J’ai débuté comme responsable de rayon.“ Un poste qu’il quittera vite au profit de celui de responsable de département, puis de directeur adjoint. Six ans après son arrivée, Alain Mitaux est directeur de l’hypermarché d’Aubagne, 10 000 m2 et 600 personnes, mais une idée, désormais, le taraude : la création d’entreprise. “J’avais antérieurement créé un magasin de brocante avec mon épouse. Après mon divorce, j’ai eu l’envie de créer à nouveau. Je ne souhaitais pas aller vers les services centraux ; j’aime trop le terrain.“ Comme souvent – toujours ? – dans les grandes histoires, la collision entre plusieurs facteurs détermine la suite des événements, leur imprimant vitesse et mouvement. Alain Mitaux se met au travail et planche sur un projet de création d’un magasin de centre-ville consacré à la décoration et aux meubles anciens. Au même moment, une initiative vient percuter sa réflexion : “Gérard Mulliez, patron du groupe Auchan, émet l’idée, lors d’un meeting d’encadrement, d’offrir la possibilité à tous les dirigeants de la société de créer une affaire tout en restant les patrons de leur propre unité. En cas de succès du projet, on y mettrait des gens et des ressources pour le faire avancer et, éventuellement, le jour où tout cela prendrait corps, nous y serions associés.“ Une telle aubaine, à ce moment-là, ne se refuse pas. Alain Mitaux se précipite. L’idée de Gérard Mulliez pour diversifier son groupe est brillante. Mais trop en avance, sans doute, pour l’époque ; les managers n’adhèrent pas. Sauf quelques-uns. Dont, bien sûr, Alain Mitaux. “Ma décision est prise, et j’en fais part à ma hiérarchie. Je propose le développement d’une chaîne de magasins dans le domaine du mobilier et de la décoration – secteur inexistant dans le groupe –, et plus précisément, dans le domaine du jeune habitat. J’en perçois tout le potentiel avec le développement d’enseignes telles que Ikea, Habitat ou Fly. J’aurai à convaincre le groupe – en premier lieu un comité stratégique créé à cette occasion – du bien-fondé de mon projet. Le processus sera long : il débute en 1985 et j’obtiendrai le feu vert au cours de l’année 1988. Mais je suis déterminé… Lorsque Gérard Mulliez – que je rencontre pour obtenir l’aval définitif – me dit au final que je vais devoir démissionner pour me consacrer pleinement à mon projet (contrairement à l’idée initiale), je décide – et curieusement personne n’y verra rien à redire – de créer un premier magasin de 3 000 m2 au lieu des 1 000 m2 qui avait donné lieu à d’âpres négociations. “ Après une année d’apprentissage de ce nouveau métier, et la mise au point du concept, le succès est au rendez-vous, et les ouvertures s’enchaînent. “En 2006, quand j’ai quitté la direction générale, Alinéa s’appuyait sur un réseau de 13 magasins de 3 000 à 10 000 m2, réalisait un chiffre d’affaires de l’ordre de 260 M€, et comptait 1 700 salariés.“ Alain Mitaux reste au conseil d’administration jusqu’en 2009, avant de tourner définitivement la page. “Je laisse un groupe en ordre de marche qui est appelé à créer deux ou trois magasins par an.“ En 2013, l’enseigne compte 23 magasins et poursuit son développement. “La nature a donné aux grands hommes de faire, et aux autres de juger.“ Furieuse coïncidence, décidément.
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- Le 1 janv. 2012
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Développer Timberland France, Espagne et Portugal à travers des réseaux de distribution variés
Nom: Anthony Bunn Fonction actuelle: Directeur général de Timberland - France / Espagne / Portugal Diplôme Audencia: GE 94 Nationalité: Française Résidence: France Des miles. Beaucoup, beaucoup de miles. Et une collection de passeportsqui doit prendre de la place sur les étagères ! Passionné par la mode et l’Europe de l’Est, maître ès dynamiques commerciales, Anthony Bunn sillonne le monde depuis toujours. Et en business class depuis vingt ans. Son trajet domicile/travail du moment ? Paris - Madrid - Lisbonne - Barcelone - Paris. Son moteur ? L’empathie, les rencontres, l’amour du travail d’équipe et de la vente. La Terre est ronde, nous allons vous donner les moyens de la faire tourner.” Sans ce slogan, qui vantait l’École au mitan des années 90, la vie d’Anthony Bunn eut été sans doute très différente. “Quand j’ai lu cette phrase, j’ai tout de suite voulu faire Audencia. Ça me parlait.” Il faut dire que le jeune homme d’alors est un habitué des aéroports et du jetlag. Anthony Bunn, enfant “long courrier”, vit dans le sillage de parents dont la maison s’établit sur plusieurs fuseaux horaires. Alors, forcément, fatalement... “L’aspect international de l’École a été déterminant. J’ai adoré ces trois années. Audencia vous permet de comprendre et d’appréhender ‘the Big Picture’, en même temps qu’elle vous offre une vraie proximité avec des étudiants très différents de vous. J’y ai appris le travail d’équipe, et j’ai pu assouvir ma passion pour l’Europe de l’Est : Roumanie, dans le cadre d’un voyage humanitaire et Pologne, pour réaliser une étude de marché.” L’autre grande fibre d’Anthony Bunn, c’est la vente, le marketing, le développement produit et la communication. “Mon premier emploi correspondait à cette dimension commerciale. Je suis entré chez Timberland pour développer les ventes dans le Grand Ouest. Je couvrais alors trente départements.” Départements ? Oui, départements, et pour formateur – et prometteur – qu’ait été ce premier poste, Anthony Bunn se cogne sur un horizon trop bas pour lui. Il se rêve en voyageur des grands espaces. Ferrero lui offre son ticket pour l’Est : “Ils m’ont recruté pour développer le marché Europe centrale/Europe de l’Est. J’étais basé au Luxembourg et je passais mon temps à voyager.” Oui, mais s’il a pu renouer avec les aéroports, quelque chose lui manque encore pour être pleinement satisfait. “Je me suis aperçu que la mode m’attirait plus que l’agroalimentaire.” Sa nouvelle destination devra donc être un mix mode/ export. Il décroche la “timbale” en 1998 : “Je suis entré chez le lunetier L’Amy en tant que chef de zone export en Europe centrale. Ce poste m’offrait l’aspect mode qui m’avait plu chez Timberland et l’aspect international de Ferrero. J’étais aux anges.” D’autant plus qu’à l’Europe de l’Est viennent bientôt s’ajouter des destinations aussi exotiques que l’Afrique du Sud, le Chili ou l’Argentine, sans compter le Portugal ou la Grèce. Il acquiert également une autre compétence : la gestion d’entreprises. “Je gérais de petites business units. J’avais un bureau à Anvers, un autre à Rotterdam.” Le globe-trotter est bientôt chassé par Quicksilver, qui lui propose un poste qu’il ne peut refuser : directeur commercial Europe pour la division technique, soit les montres, les lunettes, le néoprène – comprendre tout ce qui touche aux combinaisons marines – et le snowboard. Il y reste six ans, restructure les filiales française et espagnole, triple le chiffre d’affaires. “J’ai aussi développé l’export et accru mon expérience en allant travailler à Dubaï, en Égypte.” Et en Russie, où sa connaissance de la toundra locale lui permet d’implanter la marque. Le cap du million de kilomètres franchi depuis longtemps, Anthony Bunn renoue avec ses premières amours. Timberland. “J’avais envie de changer et mon ancien boss m’a rappelé. J’avais comme perspective la direction de Timberland France. À très court terme.” C’est chose faite en 2011. Très vite, cependant, la marque est rachetée par le groupe VF Corp – 10 milliards de chiffre d’affaires, un portefeuille de marques impressionnant : Eastpak, North Face, Kipling... – et pour Anthony Bunn, deux nouveaux pays à gérer ; l’Espagne et le Portugal. De peur qu’il s’ennuie ? “Le contexte dans ces deux pays, historiques pour Timberland, n’est pas exceptionnel en ce moment. J’ai donc dû restructurer toute l’équipe ibérique, réaffirmer l’orientation outdoor lifestyle qui est désormais au coeur de notre positionnement. L’organisation au Portugal est différente, mais c’est notre pays ‘Triple A’ où la consommation de produits Timberland par habitant est la plus importante au monde.” Nouveau challenge, des miles qui s’empilent. Et un appétit intact.
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