Stéphan Kilque, l'expérience îlienne

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  • Le 7 décembre 2020

Depuis 20 ans dans le groupe EDF, Stéphan Kilque vient de passer quatre années à La Réunion. Il fait part de son expérience au sein de cette « île de France », à quelque 9 000 kilomètres de Paris.

 

Ce n'était pas la première expérience de mobilité pour ce responsable financier, passé par Audencia (Exec-MBA 12) : « J'ai une vraie appétence pour bouger. J'étais déjà parti deux ans en Roumanie entre 2007 et 2009. » Cette fois, Stéphan est resté en France, mais celle d'un autre hémisphère : « On est arrivé à La Réunion avec ma femme et mes deux enfants en janvier 2016, période qui correspond à la fin de l'été là-bas. Les enfants ont donc fait une deuxième rentrée scolaire... II a fallu s'adapter, se refaire un réseau d'amis. » Côté professionnel, la mission sur une île revêt un caractère bien particulier : « Cela me rappelait le fonctionnement que l'on peut avoir dans une filiale. On fait tout : distribution, commercialisation... et tout ce qui est consommé à la Réunion est produit sur place. Ce qui implique une grande autonomie ». Sans compter les enjeux logistiques forts : « nous avons des problématiques d'approvisionnement particulières, dépendantes des aléas climatiques. Un mot d'ordre : l'anticipation. »

 

Engagement

L'insularité implique également des conditions de fonctionnement quelque peu différentes de celles de la Métropole : « On est un peu couteau-suisse quand on se trouve sur une île. Les équipes sont très innovantes, très engagées... Cela se ressent jusque dans les relations avec les collaborateurs qui se confient plus facilement, se permettent peut-être plus de choses qu'en Métropole. C'est sans doute une question de culture ‘îlienne’ ». Juste avant son retour dans la Métropole, Stéphan a géré l'intrusion du COVID dans l'organisation du travail : « j'étais plus particulièrement en charge de l'approvisionnement de tout ce qui était indispensable au fonctionnement des équipes. Là aussi, il a fallu faire appel au système D, car, au début, tout manquait. » Le retour s'est fait près de Lyon pour Stéphan : « Revenir, c'est toujours un peu perturbant. Quand on part en mission pour quelques années, on ne sait pas quel poste on va retrouver ensuite. Mais cela s'organise : un an avant le retour, on commence à échanger avec un gestionnaire de carrière puis en local pour des postes précis ». Repartir ? « Oui bien sûr... dans un pays anglophone peut-être, ou en Asie. Quand on a goûté au dépaysement de ces missions loin de la Métropole, on a nécessairement envie de découvrir d'autres univers. »

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