2020 : année charnière - découvrez le numéro spécial de the mag !
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- Le 15 mai 2020
Comment l’Ecole s’est adaptée ? Quelles sont les pistes proposées par nos alumni, étudiants et professeurs pour le monde d’après ? Réponse dans cette édition spéciale qui, nous l'espérons très sincèrement, vous plaira autant que d'habitude !
Au sommaire :
- « Pour une vision à long terme et décloisonnée » : Delphine Gibassier, professeur associée à Audencia et chercheuse en comptabilité du développement durable, voit dans la crise sanitaire l’opportunité d’en finir avec l’approche court-termiste et la vision « en silo » et nous invite à la réflexion sur le modèle économique de l’entreprise
- « Une chaîne de solidarité en faveur des entreprises » : les diplômés et professeurs de l'Ecole s'engagent pour un impact positif, découvrez comment avec les témoignages de Julien Tourme (Bachelor 08 et SCOM10), Vincent Roux (GE 04) et Jean-Michel Moutot, professeur de management à Audencia.
- Dites stop au climat anxiogène et oui aux good news avec Gilles Vanderpooten (GE 09) et son appel : “Médias, donnez davantage de voix à la France des solutions !” dans l'article « Un appel à la mobilisation pour donner plus de visibilité aux initiatives »
- Loop Dee Science, startup cofondée par Stefan Gallard (MBA 13), met au point un test pour la détection rapide du Covid-19
Je découvre the mag #13
En savoir plus sur ...
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Gilles VANDERPOOTEN
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JEAN MICHEL MOUTOT
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André SOBCZAK
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Quentin PERINEL
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Eugenia LAO
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AGNES BOISSIERE
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Vincent ROUX
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Mathilde Sylvia BOUBOUTOU
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Laurène HAMILTON
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Julien TOURME
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Stefan GALLARD
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Axelle GOUVERNEUR
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Jihye JUN
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Xiaolan XU
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Ying Mei JIANG
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NUSHAD MERCHANT
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Ruyu ZHANG
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Caroline CHARVET
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Frederic SIEDLIS
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Xi JIN
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Delphine GIBASSIER
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Audrey MARTINEZ
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Ayush Kumar CHANDEL
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Yvonne Rachael OWASI
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Nicolas CORMERAIS
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Adapter son lancement d’entreprise en plein Covid-19
Caroline Da Fonseca et Antoine Lamy (GE 15) ont lancé il y a quelques semaines Raive, une plateforme digitale qui aide les associations à recruter de nouveaux donateurs et collecter des dons pour financer leurs projets solidaires. Se lancer dans l’aventure entrepreneuriale Après plus de trois ans d’expatriation à Amsterdam (à Uber pour Antoine et à Booking.com pour Caroline), ils ont eu envie de démarrer leur propre projet et de mobiliser toutes leurs compétences acquises depuis leur diplôme à Audencia. Nourris de nombreux échanges avec des associations, ils ont compris que celles-ci ne possédaient pas les outils marketing leur permettant d’exister auprès du grand public comme la plupart d’entre elles le voudraient : Raive était né. S’adapter en plein Covid-19 L’étude de marché était prête, la roadmap produit définie pour les 12 premiers mois, la plateforme en cours de développement, leur incubateur (IONIS361) attendait leur arrivée début avril et puis … le Covid et sa crise sont arrivés, balayant le plan initial. Alors, Raive a décidé de s’adapter face au contexte et d’avancer son lancement en se mobilisant, avec ses premières campagnes solidaires, autour de l’opération « Tous unis contre le virus » de la Fondation de France. Pour confronter leurs idées et leurs challenges avec d’autres entrepreneurs, Raive a continué d’échanger dans les réseaux d’entrepreneurs à impact, comme Makesense. Cette entraide leur a permis d’éviter l’isolement de tout entrepreneur qui se lance (même en étant 2) et éviter à tout prix un “faux-départ”. Préparer l’après épidémie Alors que la fin du confinement se profile, Raive prépare maintenant son arrivée dans les locaux parisiens de leur incubateur. Il leur sera possible de rencontrer toutes les personnes du monde associatif qu’ils ont eues au téléphone ces derniers mois, pour les accompagner au mieux dans une période qui va s’avérer de plus en plus en difficile pour beaucoup d’entre elles. Pour en savoir plus: www.raive.fr
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- Le 13 mai 2020
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Rencontre avec Axelle Gouverneur
Depuis la Californie, où elle réside, Axelle Gouverneur (GE 16) a partagé à The Mag ses podcasts favoris et menus plaisirs confinés, l’opportunité de faire plus ample connaissance avec cette jeune diplômée du bout du monde. En cette période incertaine, prendre des nouvelles est devenu une activité à plein temps à laquelle on s’adonne avec bonheur pour partager belles découvertes et anecdotes personnelles. A Oakland, dans l’est de la Baie, la vie poursuit son cours au ralenti. Ici, la population est confinée depuis le 19 mars sur ordre du gouverneur. Première à édicter un stay-at-Home order, la Californie sera aussi parmi les derniers états américains à entamer un déconfinement très prudent à partir du 8 mai. Sept semaines d’une vie au périmètre restreint à sa plus stricte intimité ont conduit Axelle à regarder son quartier sous un nouvel angle, elle qui est très attachée à l’indépendance et à la variété des commerces locaux qui font l’âme d’une ville : libraires, cafés, restaurants... Elle a vu l’ombre des géants du e-commerce se faire plus menaçante, ces dernières semaines, et peser plus lourd sur les petites entreprises locales. Elle a aussi vu s’exprimer dans sa communauté une solidarité insoupçonnée et la levée d’une mobilisation anonyme qui permettent à de nombreux commerces de continuer à servir leurs clients et à faire perdurer des aventures entamées parfois depuis plusieurs générations. Pour Axelle, le confinement s’est révélé plutôt difficile dans ses premiers temps. Réinventer des routines, des habitudes, reconstruire une nouvelle forme de normalité pour succéder à la stupeur initiale. Tout ceci requiert du temps et de la patience mais aussi une certaine dose de résilience. « Il faut accepter la précarité des équilibres, j’y parviens en rehaussant mon niveau d’exigence sur mes objectifs, en investissant le présent plutôt qu’en spéculant sur l’avenir. » Axelle se consacre également à l’écriture, un side hustle (une passion presque aussi prenante qu’un deuxième travail) sur lequel elle travaille depuis plusieurs années. Elle écrit pour différentes publications sur le site Medium.com : des poèmes (The Flow est l’un de mes préférés), des tribunes et des articles documentés sur les livres, le féminisme, la santé psychologique. La quarantaine l’a aussi naturellement inspirée (Rediscover your Browline and Other Quarantine Happenstances). Mais finalement, sa livraison la plus emblématique en cette période restera sans doute Turning to a Wartime Diary for Life Insights dans lequel elle livre un commentaire approfondi du journal d’Etty Hillesum (Une vie bouleversée, paru en 1985) une jeune juive néerlandaise, morte en déportation à Auschwitz en 1943 à l’âge de 29 ans. De la relecture de ce journal, en regard des événements actuels, elle tire quelques pistes à explorer pour avancer plus sereinement dans cette période incertaine : Rester maître des circonstances. Si l’on ne choisit pas le cours des événements, on peut décider la manière dont on réagit face à eux. Accepter que la vie ne se déroule jamais que dans le présent : on ne peut revenir sur le passé, pas plus que l’on ne peut vivre le futur. Tout ne se déroule que dans l’instant. En étant plus présent au moment que nous vivons, nous dirigeons notre énergie vers ce sur quoi nous pouvons réellement agir, maintenant. Reconsidérer ce que l’on possède et apprécier la richesse de ce qui nous entoure, en regardant le plein plus que le vide, ce qui est déjà là plutôt que ce qui manque. Travailler beaucoup, d’abord pour soi et sur soi Aider autour de soi autant que possible « La vie est belle et pleine de sens dans son absurdité, pour peu que l'on sache y ménager une place pour tout et la porter toute entière en soi dans son unité ; alors la vie, d'une manière ou d'une autre, forme un ensemble parfait. » Etty Hillesum
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