Coronavirus : le quotidien d’une française à New York

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  • Le 27 mars 2020
Guide touristique et maman de deux enfants, Laurène Hamilton (GE 09) nous raconte sa vie de française à New York, à l’heure du Coronavirus. Pour être prévenu(e) de la publication d’un nouvel article, inscrivez-vous par le lien ci-dessous:

 
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Dimanche 15 mars : fini les brunchs au restaurant !

Dimanche 15 mars 2020, 10h du matin : il est déjà trop tard pour trouver du pain ! Rupture de stock dans mon petit supermarché bio… Même constat dans l’épicerie du coin de ma rue. Mon dernier espoir : le magasin de bagels en face de l’arrêt de métro. Bingo ! Les cageots sont pleins. « 6 bagels s’il-vous-plait ». Finalement une très bonne option pour un brunch maison, en période de coronavirus. Miam !

Autres articles en rupture de stock : les médicaments. Les New-Yorkais se préparent à devoir se soigner chez eux en cas de coronavirus. Manque de chance, j’ai surtout de l’ibuprofène à la maison. J’essaierai d’acheter du paracétamol lors de mes prochaines courses.

Cette petite sortie matinale sera la seule de ma journée. Certaines personnes ont des gants mais pas toutes. La fermeture des écoles n’a pas encore été annoncée… Et puis le couperet tombe. A partir de lundi, les écoles publiques de New York seront fermées pendant 30 jours. Restaurants et bars suivent, sauf pour les livraisons dès mardi 17 mars.

Lundi 16 mars : un nouveau rythme à New York

Les réunions de classe virtuelle : testé et approuvé !
Sur le groupe Whats’App des parents d’élèves, une maman propose une rencontre virtuelle avec Zoom. J’habille mon fils en vitesse et à 10h, nous voilà devant l’écran. Après avoir chanté la chanson du matin de son école, place à la lecture de Docteur Seuss (un classique pour tout enfant américain). Mon fils retrouve des visages familiers et une bonne ambiance s’installe.

Bilan plutôt positif pour un premier début de classe virtuelle. En tous les cas, ce groupe me fait du bien ! Surtout quand un parent envoie une photo de son stock de vin pour supporter le confinement avec ses enfants. L’humour fait un bien fou ! Nous en avons besoin plus que jamais.

Branle-bas de combat sur Internet
Sur les groupes Facebook de mon quartier, des offres de séances en direct atypiques fleurissent : session de musique en ligne, séance de dessin à distance, séance de yoga en ligne, programme pour occuper ses enfants. Je commence à me dire que je vais devoir moi aussi structurer les journées de mes deux enfants. Une autre maman envisage même d’apprendre à son enfant de 9 ans à coder…

La sieste : l’allié de tout parent en télétravail
14h : les petits couchés, j’en profite pour répondre aux membres de notre groupe Facebook Destination New York. Depuis 5 jours, les questions affluent et toute l’équipe du site CNewYork est sur le pont pour vous aider. Un conseil sur un report de voyage ou encore une recherche dans le Code du Tourisme pour répondre au mieux à vos questions. Je suis contente de me sentir utile, surtout dans ce contexte si particulier.

Rester serein
Le confinement va durer 30 jours, du coup j’ai décidé de rester optimiste. Mettre à profit ce temps pour lire un nouveau livre sur New York City ou encore faire de la peinture avec mes enfants. Nous avons la chance d’avoir accès à l’information et vivons dans un monde ou la science est bien plus avancée qu’à l’époque de la grippe espagnole. Ici aux États-Unis, on nous recommande de suivre les recommandations du CDC (Center for Disease Control and Prevention, l’agence de la santé américaine. Nous allons tenir, tous ensemble !
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