Les capacités d’adaptation et de transformation d’un territoire face aux mutations à venir.

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  • Le 1 janvier 2012
Nom: Laurence Ramolino
Fonction actuelle: Chargée de recherche-action
Diplôme Audencia: Bac+5 Scom
Nationalité: Française
Résidence:  


De la diversité à la biodiversité
Du public au privé, du développement local à l’industrie, l’environnement et au développement durable, j’ai testé plusieurs structures et modes de management comme chargée de développement, avant de me lancer à mon compte en janvier 2000, à la naissance d’un deuxième enfant. J’ai créé mon activité, mon bureau dans ma chambre, un bébé sur les genoux, un autre à 4 pattes sous la table. Une bonne entrée en matière pour tester nos ressources internes et nos capacités d’adaptationet de mouvement !

De la gestion de crise à la résilience des territoires
Après 15 ans d’accompagnement des décideurs publics et privés et de gestion de conflits sur des projets de territoire, j’ai choisi de reposer ma monture. Ayant expérimenté les rôles d’éponge et de fusible sur les questions de gestion de l’eau, du bois, des déchets, de développement urbain, de l’industrie, j’ai eu envie de développer une offre de services et supports de gouvernance. Cette recherche a été retenue dans le cadre d’une sélection de projets innovants au sein de COFELY INEO, filiale de ENGIE (GDF SUEZ), le groupe souhaitant soutenir l’innovation locale et cultiver son ancrage territorial.

Chargée de recherche-action depuis quelques mois, je recueille des témoignages pour observer ce qui fait la vitalité ou au contraire le gel d’un territoire et ses capacités d’adaptation et de transformation face à de grandes mutations à venir. Je m’appuie sur un réseau d’acteurs locaux désireux d’accompagner l’évolution des pratiques et de proposer une alternative à la culture de la peur se réduisant trop souvent à la gestion des risques, voire à l’immobilisme, autour des questions de transition énergétique, d’urbanisation, de mobilité, de changement climatique….

SciencesCom, le goût des autres et le learning by doing.
J’ai intégré SciencesCom en 1990 après Sciences-Po Lyon et une maîtrise de Sciences Politiques. Ce qui a été déterminant, c’était le côté expérimental et « touche-à-tout » de l’école et aussi la liberté d’expression et la responsabilité associées. Le principe de l’école-entreprise est essentiel, mettre les mains dans le moteur et ne pas juste « consommer » de la connaissance dans une salle de cours…C’est là peut-être qu’est né mon goût pour la transdisciplinarité qui est au coeur de ma mission aujourd’hui, puisque je rassemble, archéogéographes, sociologues, cartographes, ingénieurs, designers, artistes pour proposer des modes de lecture dynamiques, multiprismes et créatifs des territoires et de l’avenir.
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